La compétition ne pouvait mieux démarrer pour elles. L'équipe de France de natation artistique a qualifié son solo et son duo, avec la manière, dès la première journée de compétition, vendredi 18 juillet, aux Mondiaux de Singapour. Dans la matinée, la jeune Romane Temessek, pour ses premiers Mondiaux, a validé son ticket pour la finale du solo technique, avec une neuvième place à la clé (236.9400 points). En fin d'après-midi, après 33 autres duos, Romane Lunel et Anastasia Bayandina ont frappé fort en terminant au sixième rang du tour préliminaire, avec 284.6158 points, à moins de dix points du podium. La finale du solo aura lieu demain, samedi 19 juillet à 6h32 heure française. Quant au duo, le rendez-vous est fixé à lundi 21 juillet à 12h30. En attendant, découvrez les premières réactions d'Anastasia Bayandina et Romane Lunel.
Romane Lunel et Anastasia Bayandina : "On va tout faire pour se rapprocher le plus possible de la médaille"
Romane Lunel : "On est satisfaites, c'est une bonne première étape, une bonne entrée dans la compétition avec Romane, ce matin, qui est passée en finale. C'est cool, c'est une bonne première journée et puis il va falloir faire pareil pour la suite, aller chercher un peu plus loin pour la finale. Forcément on va vouloir aller chercher plus haut. On sait que c'était l'entrée en compétition, ce qui peut être difficile, mais on va tout faire pour se rapprocher le plus possible de la médaille. C'est ce que l'on veut aller chercher, c'est pour cela que l'on a travaillé toute l'année, donc ce serait cool de concrétiser sur ça. On commence à prendre des repères à deux, alors que l'année dernière nous avions fait les Jeux avec très peu de repères entre nous. Là, ça fait du bien d'avoir fait une saison toutes les deux, du début à la fin et ça nous permet d'arriver aux championnats du monde plus prêtes et plus en confiance."
Anastasia Bayandina : "Le stage à Jakarta était très bénéfique, c'était très bien. Le premier jour de compétition est un petit peu stressant, parce qu'il y a quarante duos, trente-cinq solos, cela fait du monde. Il faut réussir à bien lancer sa compétition et tenir le coup."
À Singapour, Louis Delvinquière