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Sixième du solo libre avec un total de 86,5 points, la Française Eve Planeix, également engagée au sein de l’équipe libre et du duo technique (en compagnie de Maureen Jenkins, ndlr) les deux premiers jours des championnats d’Europe de Glasgow, a confirmé l’étendue d’un potentiel artistique et physique qui ne se discute plus ! Mardi, en finale, la native de Clermont-Ferrand licenciée au Ballet Nautique de Strasbourg tentera de conforter sa place dans le sillage des meilleures solistes européennes.

Comment analyses-tu ton solo ?

Je suis partie avec un peu de fragilité, mais j’ai essayé de rester concentrée. Au final, je suis parvenue à bien me relancer sur la fin. Dans l’ensemble, je dirais que ma prestation était plutôt satisfaisante (sourire)

Une prestation marquée par un grâce et une élégance de tous les instants.

Quand on est soliste, c’est souvent qu’on a quelque chose de « particulier ». On essaie de mettre en avant sa fibre artistique, de jouer avec son corps et d’offrir quelque chose en plus.

(Deepbluemedia)

Es-tu satisfaite par le total de points (86,5) ?

Oui, enfin, sans doute que j’aurais pu faire mieux en rentrant plus rapidement dans mon solo, mais bon, il s’agit de mes premiers championnats d’Europe seniors (l’an passé, elle avait participé aux Mondiaux de Budapest, ndlr). Je poursuis mon apprentissage du haut niveau.

Que te faudra-t-il améliorer dans l’optique de la finale (mardi 7 août) ?

En dehors de mon début de chorégraphie, il va falloir se concentrer sur les détails pour me permettre d’aller plus haut.

(Deepbluemedia)

A l’issue de ton solo, tu as adressé à plusieurs reprises des signes à tes proches rassemblés dans les tribunes. Leur présence est-elle importante ?

Ça donne une motivation incroyable ! De les savoir là, pas loin, prêts à m’encourager, ça me pousse à donner le meilleur de moi-même (sourire)

Après avoir nagé l’équipe libre et le duo technique (vendredi 3 et samedi 4 août), dans quel état de fraîcheur es-tu ?

Je suis fatiguée. Pas tant sur le plan physique, mais bien nerveusement. Je manque de sommeil et le stress commence à peser un peu. Mais je sais pourquoi je suis là, alors j’occulte la fatigue pour me concentrer sur ma performance.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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