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Produit par Warner Bros. Pictures et réalisé par James Wan, Aquaman, avec Jason Momoa dans le rôle-titre, est un film d'aventures qui parcourt l'univers spectaculaire des sept mers. Le long métrage revient sur les origines d'Arthur Curry, mi-homme, mi-créature de l'Atlantide, puis l'entraîne dans le périple de sa vie. Une aventure qui l'obligera non seulement à accepter sa véritable identité, mais à savoir s'il est digne de devenir roi.

C’est un peu toujours la même chose : un héros, bodybuildé et beau comme un dieu, passablement insolent et caustique, ce qui lui confère un côté « bad boy », et une quête impossible. C’est un peu toujours la même chose et pourtant les films de superhéros sont à chaque fois différents. Ça ne tient pas à grand-chose, quelques détails, des dialogues bien sentis, mais plus important encore : une ambiance ! Dans l’Aquaman de James Wan, autant l’écrire sans détour, l’ambiance est à couper le souffle. Les lecteurs de BD ont découvert Aquaman pour la première fois en 1941, mais l’histoire racontée par James Wan est largement inspirée par l'album de Geoff Johns « Aquaman » issue de « Renaissance DC », une série lancée par DC Comics en 2011 pour faire renaître toute sa galerie de super-héros. « Geoff a une connaissance fouillée de l’histoire d’Aquaman et des super-héros DC », reconnaît le producteur Peter Safran. « Il était partant pour collaborer avec James et raconter notre propre version de l’histoire d’Arthur ».

(D. R.)

Dans Aquaman, la quête d’Arthur Curry pour unifier deux mondes commence par un défi qui met à l’épreuve son courage et la force de ses convictions : retrouver le Trident Perdu d’Atlan. Seul le véritable roi de l’Atlantide peut le manier, mais pour le trouver, il doit d’abord faire équipe avec Mera, Princesse du royaume sous-marin de Xebel, pour un périple semé d’embûches entre terre et mer. Le premier problème d'Arthur, c’est qu’il n’a aucune envie d’être la solution aux problèmes des autres – qu’ils soient Atlantes ou humains. Jusque-là, il était heureux de vivre comme une sorte de loup solitaire. « Aquaman est extrêmement puissant. Avec lui l’action prend une dimension quasi-divine. Mais ce qui me plaît le plus chez lui, c’est que c’est sa dimension humaine qui le fait avancer », indique le réalisateur. Geoff John d’ajouter : « Arthur a grandi sur la terre ferme et n’a eu connaissance de son héritage que des années plus tard, quand il a découvert l’Atlantide et sa fascinante société sous-marine. James y a été sensible et s’est rendu compte qu’Aquaman – dont l’histoire est aussi celle d'un individu qui cherche à retrouver ses origines et accepter son héritage – est inséparable de son environnement. »

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L'acteur incarnant le rôle-titre, Jason Momoa, compose un personnage auquel on peut s’identifier, en masquant les faiblesse d’Arthur et en accentuant son côté dur à cuire et sarcastique. « Le scénario retrace un magnifique récit de ses origines : on s'attache au jeune enfant qui découvre ses pouvoirs, puis à l’homme qui se lance dans une aventure pour devenir roi. Mais le personnage a aussi un côté plus joyeux qu’on retrouve tout au long du film, même quand il se bat pour sa survie au cours de la guerre sous-marine intergalactique », raconte Jason Momoa. « Les super-héros et les méchants sont l’incarnation de nos plus belles qualités et de nos pires défauts », ajoute l’actrice Amber Heard, qui campe Mera. « Cette dualité parle à tout le monde, en particulier aux enfants qui sont encore plus réceptifs que les adultes à ces questions ». Bien qu’on trouve jusqu’à présent davantage de héros de cinéma masculins, l’actrice a été enchantée de découvrir une telle parité dans le scénario d’Aquaman. « Il forment une équipe dès le début, et malgré leurs personnalités très combatives, ils aiment aussi se taquiner avec humour en conservant toujours un respect mutuel ».

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En parlant de destin, celui de Jason Momoa semble irrémédiablement lié à son personnage. « Je pense que si Jason s’est senti si proche de son personnage, c’est parce qu’il vient lui-même de deux mondes », déclare James Wan qui a lui aussi grandi entre deux cultures. « Jason est Hawaïen de naissance, mais il a aussi grandi en Amérique. Il ne s’est jamais senti complètement à sa place dans aucun de ces deux univers. C’est pour ça qu’il était sans conteste le meilleur acteur pour incarner le personnage. C’est quelque chose que je comprends : je suis un asiatique né en Malaisie et qui a grandi en Australie ». Outre sa double origine, Jason Momoa a longtemps vécu sur des îles, ce qui lui a permis de se sentir encore plus proche de son personnage. « Comme Arthur, je suis le fruit d’un métissage entre mes deux parents, si bien que j’ai vraiment pu m’identifier à cette double culture. Et les Philippines, Hawaï, Tahiti, les Fidji… beaucoup d’îles célèbrent leurs dieux des mers. A Hawaï, nous avons Kanaloa ou Tangaroa et Namaka. Ça m’a tout de suite parlé », se souvient-il. Et ce n’est pas tout : « J’ai étudié l’océanographie quand je vivais dans l’Iowa », ajoute Jason Momoa, faisant ainsi une nouvelle comparaison avec son personnage. « Aussi surprenant que cela puisse paraître, ils ont un campus au plein cœur de Des Moines consacré au monde sous-marin. En tant qu’insulaire, j’adore l’océan. C’est quelque chose qui m’effraie et qui m’attire en même temps. L’océan est apaisant, il évolue constamment, il est sans cesse en mouvement ». Jason Momoa, qui ne s’est pas privé de surfer sur les vagues de l’océan Pacifique, devant la maison qu’il louait sur la Gold Coast australienne pendant le tournage, ajoute : « En Polynésie, le requin est le protecteur de la famille. On l’appelle le mana, le pouvoir surnaturel. J’ai rêvé que je surfais et je voyais un énorme requin. Je lui disais : « Salut frère, je suis un des tiens ! » », conclut-il dans un immense sourire.

A. C.

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UN NOUVEAU MONDE

Aquaman a été, pour l'essentiel, tourné en Australie, sur la Gold Coast du Queensland, au sud de Brisbane. Les producteurs ont utilisé les neuf plateaux des studios Village Roadshow, dont le plus récent, le plateau 9. Parmi la cinquantaine de décors créés pour les besoins du film, celui-ci a abrité les plus imposants d'entre eux, dont la salle du trône et le Colisée d’Atlantis, le navire de guerre du roi Orm et le « trône du roi mort ». Malgré ces gigantesques espaces, le plus grand défi d’un tournage représentant un monde sous-marin est sans aucun doute… l’eau elle-même. « Quand c'est possible, je donne toujours la priorité aux effets réels, car j’aime pouvoir les voir et les toucher », livre le réalisateur James Wan. « Je tenais à en faire le plus possible en conditions réelles si bien qu'on a beaucoup tourné en « dry for wet », autrement dit dans des conditions « sèches » pour simuler l’eau.  On s’est aussi servi de pas mal de fonds bleus, mais on a aussi souvent eu recours aux éléments réels des décors qu'on immergeait dans le réservoir d’eau. En ce qui me concerne, il y a toujours des scènes qu’on a besoin de filmer pour de vrai, et d’autres qui nécessitent l'apport du numérique. Bien évidemment, on s’en est également beaucoup servi, car c’était un tournage exigeant qui a mobilisé des effets tant réels que numériques. »

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