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Au-delà de sa prestation individuelle, Maureen Jenkins voulait surtout retenir la bonne dynamique accompagnant l’équipe de France depuis le début de la compétition ainsi que l’expérience accumulée. Car si les Bleues affichent une maturité irréprochable depuis les premières épreuves de natation artistique (vendredi 3 août), nombre d’entre elles sont encore juniors. A commencer par Maureen, qui interprétait dans le bassin écossais son premier solo à ce niveau de performance.

Que retiens-tu de ta prestation ?

Je suis globalement satisfaite, mais un peu déçue par le dernier élément de ma chorégraphie. Malgré tout, j’ai pris beaucoup de plaisir à nager. C’est d’ailleurs la raison première pour laquelle je concours dans le solo : pour le plaisir !

S’agissait-il également d’emmagasiner de l’expérience ?

Je disputais ce matin ma première compétition en solo, donc oui, tout ça est complètement nouveau pour moi. C’était un peu stressant car je m’alignais contres des nageuses prestigieuses dont j’étais encore fan il y a trois ans (sourire)… Mais comme le disent nos entraîneurs, il faut prendre tout ce qu’il y a à prendre dans la perspective de nos prochaines échéances.

(Deepbluemedia)

Comment as-tu contrôlé ton stress ?

J’ai essayé de me focaliser sur moi-même, de penser à ma performance, à mes qualités et aux corrections apportées tout au long de l’année. J’ai vraiment tenté de ne pas me laisser parasiter par le contexte de la compétition.

A l’instar de Eve Planeix, avec laquelle tu as pris part au duo libre, tu fais partie des nageuses de l’équipe de France qui enchaînent les épreuves depuis le début de la compétition. De quelle manière gères-tu l’accumulation des ballets ?

On s’entraîne toute l’année pour être en mesure d’enchaîner en compétition. Après, quand vient le moment de se confronter aux meilleures, on prend les épreuves les unes après les autres sans penser à la suivante. Sinon, c’est le meilleur moyen de perdre de l’influx et sa concentration.

(Deepbluemedia)

Les belles performances enregistrées par le collectif national depuis le début des Euro impactent-elles ta prestation ?

C’est sûr que ça aide quand tout devient plus difficile (sourire)... Et puis, c’est gratifiant de montrer que la France est présente sur la scène européenne.

On a le sentiment que les Bleues ont marqué beaucoup de points auprès des juges tout au long de leurs ballets. Peut-on parler d’un nouvel élan ?

Depuis que la sélection pour les Jeux Olympiques est passée de huit à dix nations, ça a tout changé ! Notre investissement au quotidien s’est démultiplié, on pense tout le temps ou presque aux Jeux. C’est comme si on avait un nouvel objectif à court terme !

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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