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En dépit d’un manque de fraîcheur résultant de sa participation aux championnats de France de Strasbourg en grand bassin (23-28 mai), Océane Cassignol est parvenue à décrocher le titre de vice-championne de France du 5 km dans le sillage de sa compatriote et partenaire d’entraînement, Aurélie Muller.

Deuxième Française derrière Aurélie (Muller), tu dois être satisfaite.

Oui, mais je n’ai pas fait une très bonne course. J’étais mal.

C’est-à-dire ?

Pendant le deuxième tour, Aurélie a accéléré. J’avais une étrangère dans les pieds et je n’ai pas réussi à la suivre. Du coup, j’ai fini la course un peu seule. L’étrangère ne voulait pas passer. J’ai eu beau me mettre sur le dos pour qu’elle prenne des relais, elle a toujours refusé. Le peloton a fini par nous rattraper dans la dernière ligne droite et on s’est retrouvé loin des filles de tête.

On te sent frustrée.

Oui, mais en même temps, le 5 km, ce n’est pas ma course préférée.

Pourquoi ?

C’est trop rapide. Moi, je préfère plus doucement au début, comme sur un 10 km, prendre le temps d’observer, me mettre dans le rythme et monter progressivement en puissance. Sur 5 km, il faut foncer d’entrée et ne jamais faiblir. C’est à bloc, à bloc (sourire)

Quel regard portes-tu sur l’édition 2017 des championnats de France ?

Ces championnats m’ont permis de confirmer mes performances en coupe du monde. J’avais déjà franchi un palier à Abu Dhabi (mars 2017). Malgré tout, je sens que je n’ai pas assez nagé. Comme nous avons préparé les championnats de France de Strasbourg, on a réduit les cadences d’entraînement pour travailler plus spécifiquement les épreuves de bassin. Mais je ne suis pas inquiète. On va s’y remettre et on sera bien pour les championnats du monde de Budapest.

Recueilli à Gravelines par A. C.

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