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Sixième d’une finale du 1 500 m nage libre particulièrement relevée (14’57’’82), Damien Joly a souffert pour suivre le rythme effréné des leaders. Mais après une saison 2017 marquée par une non-qualification aux Mondiaux de Budapest ce retour au premier plan est tout de même positif.

Cette course fut nettement plus difficile que celle d’hier. Comment l’as-tu vécue ?

Je savais que ça allait partir plus vite qu’en séries, mais je ne pensais pas autant. J’ai fait ce que j’ai pu en essayant de m’accrocher au maximum. C’est ce que je devais faire. Jusqu’à mi-course je ne suis pas si loin mais dès que ça accélère, je pêche un peu. À chaque 50 mètres je prenais du retard et mentalement ce n’est pas facile. Je nageais un peu tout seul par la suite, avant de voir d’autres nageurs revenir sur moi. C’était beaucoup plus difficile que les séries. J’ai eu vraiment du mal à finir.

Était-ce la bonne tactique d’essayer de partir avec le groupe de tête ?

Si je ne partais pas avec eux, je n’aurais jamais pu remonter. C’est à cette vitesse-là que ça se nage et je vais devoir travailler encore plus dur pour tenter de les accrocher parce que la médaille est accessible à 14’40’’.

Était-ce difficile mentalement de voir d’autres nageurs revenir sur toi à la fin ?

J’ai vu à la ligne une que le deuxième italien remontait et j’ai essayé de m’accrocher mais je n’arrivais pas. J’ai donc essayé de rester dans ma bulle et de finir ma course comme je le pouvais. Ça donne 14’57’’. C’est certain que ce n’est pas extraordinaire comparé aux séries où je nage 14’53’’ en étant plus facile. Je pensais nager moins de 14’50’’ donc je suis un peu déçu par rapport au temps.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Est-ce encore compliqué d’enchaîner deux 1 500 m en compétition internationale ?

On s’entraîne toute l’année pour ça et ça ne devrait pas être difficile. Mais c’est sûr que ce sont deux courses où il faut nager moins de 14’50’’ et physiquement ce n’est pas simple. Mais c’est la même chose pour tout le monde.

Malgré tout, après une saison 2017 compliquée, tu as réussi à revenir à un excellent niveau.

Ça reste positif par rapport à la saison dernière. Pour le moment, je vaux une sixième place européenne et j’espère être plus fort l’année prochaine.

Recueilli à Glasgow par J. C. 

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