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Moins d’un an après avoir rejoint Philippe Lucas à Martigues (septembre 2021), Charlotte Bonnet a renoué avec une finale mondiale à Budapest sur 200 m nage libre, son épreuve de prédilection. Bien qu’elle ne soit pas encore complètement familiarisée avec la méthode Lucas, tout porte à croire que la championne d’Europe 2018 de la spécialité soit en passe de renouer avec la confiance et la sérénité.

Tu nageras demain soir (mardi 21 juin) en finale mondiale. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

Je suis vraiment contente ! Cette année, il y a eu tellement de changements et de doutes que vivre une finale à Budapest constitue déjà une grande victoire. J’en ai bavé, mais ce n’est pas grave.

Cela valide-t-il les heures et les kilomètres nagés à l’entraînement ?

Oui, absolument ! De toute façon, je savais que j’allais devoir en passer par une phase d’adaptation en rejoignant Philippe (Lucas) à Martigues en début de saison. J’ai de la marge et il me reste encore beaucoup de boulot à abattre, mais accéder dès ma première année chez Philippe à une finale mondiale, c’est super. Ça montre que je vais dans la bonne direction.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Peux-tu nous parler de tes sensations pendant la course ?

La tactique, c’était de partir. Je ne voulais pas avoir de regrets, même si j’avais dû finir dernière. Donc là, ça passe. C’est forcément dur sur la fin, mais un 200 mètres n’est jamais facile. Je suis satisfaite de ma stratégie de course, mais demain (mardi 21 juin) sera un autre jour !

Justement, que viseras-tu demain ?

Je n’ai aucun chrono en tête. Je veux juste faire la course que j’ai envie de faire. C’est accessible, c’est ouvert. Il y a des filles qui nagent très vite, mais j’ai déjà nagé à leur niveau, donc on verra demain.

A Budapest, Adrien Cadot

 

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