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A l’occasion de la troisième et dernière étape du FFN Golden Tour-Camille Muffat à Marseille (4-6 mars), l’Antibois Damien Joly a signé la meilleure performance mondiale de l’année sur 1 500 m nage libre (14’58’’18). De quoi lui donner quelques idées dans l’optique des championnats de France de Montpellier (29 mars-3 avril), qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Rio.

Damien, que t’inspire ta performance sur 1 500 m nage libre ?

C’est une belle surprise et une très bonne chose dans la perspective des championnats de France de Montpellier. Moins de 15 minutes à trois semaines de l’échéance nationale, c’est vraiment satisfaisant. Et puis je sais que je peux encore mieux faire avec un peu de fraîcheur.

Espérais-tu passer sous les 15 minutes en arrivant à Marseille ?

Avec Franck (Esposito, son entraîneur au CN Antibes), nous n’avions pas de chrono en tête. Je voulais surtout respecter les consignes, partir sur une moyenne élevée et voir jusqu’où j’étais capable d’aller. Bon, ça a été dur sur la fin. J’étais un peu seul, mais au final, je termine à une seconde du temps de qualification olympique alors c’est une grosse satisfaction.

As-tu le sentiment d’être monté en puissance au fur et à mesure des trois étapes du FFN Golden Tour-Camille Muffat (Nice, Amiens et Marseille) ?

Au niveau des chronos, c’est une évidence. Mais je retiens surtout l’expérience accumulée sur la gestion de course. Maintenant, je gère de mieux en mieux mes 1 500 m nage libre !

De quoi aborder les championnats de France de Montpellier relâché et serein.

C’est sûr que ce chrono marseillais me positionne idéalement. Maintenant, cela ne doit pas m’empêcher d’être ambitieux. A Montpellier, outre la qualification, je viserai le record de France du 1 500 m nage libre (14’55’’17, Sébastien Rouault aux championnats d’Europe 2010 de Budapest, ndlr).

Comment comptes-tu « gratter » les trois secondes qui te séparent du chrono de Sébastien Rouault ?

Je compte d’abord sur l’affûtage, qui sera le bienvenu car depuis le mois de septembre on n’a pas levé le pied. A Montpellier, je serai frais, j’aurais un nouveau Jammer et il y aura Joris Bouchaut. C’est un concurrent sérieux qui va me pousser dans mes derniers retranchements.

La meilleure performance mondiale de l’année, ça signifie quoi pour toi ?

Honnêtement, je ne m’en préoccupe pas vraiment (sourire)… En ce moment, je suis bien, ça fait plaisir d’avoir le premier temps mondial, mais je sais qu’il sera rapidement battu.

Recueilli à Marseille par A. C.

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