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Au-delà de la place et du chrono, il y a l’impression visuelle. Celle laissée par Damien Joly en finale du 800 m nage libre n’était pas des plus rassurantes. Une impression qu’il nous a confirmé sans détours à l’issue de sa course, conscient de s’être heurté à un seul physique qui ne lui permet pas encore de prolonger les belles performances entraperçues en séries du 800 comme du 1 500 m nage libre.

Damiens, tu as l’air vidé.

(Il sourit)… Oui, je suis complètement fracassé. J’ai mal aux bras et aux jambes. C’était plus de la survie ce soir alors que je pensais vraiment faire mieux. C’est dommage car comme pour le 1 500 m nage libre les sensations en série étaient plutôt bonnes. J’ai eu à chaque fois l’impression de pouvoir réaliser quelque chose avant d’être rattrapé par la fatigue.

Comment l’expliques-tu ?

Difficile à dire ! J’ai enchaîné quatre courses comme mes adversaires, mais ils nagent toujours plus vite que moi. Pendant 800 mètres, j’étais au taquet, je me suis fait mal, mais sans résultat. Je n’avais qu’une envie, c’était d’en finir.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quel bilan tires-tu de ta compétition ?

Il va vraiment falloir que je réussisse à passer un cap en finale pour rivaliser avec les autres. Je vais analyser ça avec Franck (Esposito, son entraîneur). Parce que tout n’est pas à jeter. Je négocie bien mes séries, mais c’est après que ça coince.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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