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Du 18 au 19 juin, les nageurs tricolores défieront à Chartres, devant leur public, l’élite de la natation mondiale. Une dernière répétition avant de s’envoler pour l’Asie pour leur stage terminal, mais surtout pour les Mondiaux qui se tiendront à Gwangju, en Corée du Sud (21-28 juillet). 

Les Bleus en rodage…

L’Open de France est toujours une compétition particulière pour les nageurs tricolores. S’ils sont encore en rodage et dans un cycle de travail important qui ne leur permet pas d’évoluer à leur meilleur niveau, ils ont forcément à cœur de faire bonne figure devant leur public. Une dernière rencontre avec les fans avant de s’envoler vers l’Asie (au Japon d’abord pour leur stage terminal et en Corée du Sud ensuite pour les Mondiaux). À Gwangju, ils seront onze à représenter les couleurs tricolores. Il y a les habitués comme Jérémy Stravius, Charlotte Bonnet, Fantine Lesaffre, Mehdy Metella ou encore Clément Mignon, ceux qui auront déjà quelques kilomètres de compétition dans les jambes, David Aubry et Damien Joly, puisqu’ils sont également qualifiés sur les épreuves d’eau libre et un petit nouveau qui découvre avec joie l’équipe de France, Tom Paco-Pedroni. Sans oublier Maxime Grousset, Béryl Gastaldello et Marie Wattel, également présents dans cette délégation. 

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

… Et à la recherche de sensations

« C’est vrai qu’on est encore dans un gros cycle de travail et que ce n’est jamais évident de performer dans ces conditions »reconnaît Jérémy Stravius, le capitaine de ce collectif. « Mais ça va être intéressant de voir comment le corps répond pour savoir si ce qu’on travaille à l’entraînement fonctionne. Ce n’est pas le moment de tenter des choses, il vaut mieux garder notre ligne de conduite et voir si les sensations sont bonnes. »On oublie donc le chrono ? « C’est vrai que ce n’est pas évident de ne pas trop se focaliser sur le chrono, parce qu’on vit toute l’année avec. Mais on peut également se fixer des objectifs de temps par rapport à notre état de forme. »Pour Charlotte Bonnet, touchée à l’épaule il y a deux semaines, l’Open de France va également servir de test. « Je regarde plus la manière et les sensations que le reste. C’est ça qui est intéressant à cette période de l’année. »Et si les sprinters comme Mehdy Metella ne devraient pas tarder à débuter la période d’affûtage pour transformer « le plomb en or et le brosser »comme il le dit, Fantine Lesaffre n’en est pas encore là. « Il y aura encore du boulot après l’Open et on commencera à relâcher en arrivant au Japon. Ici, on va voir ce que ça donne et je vais nager d’autres courses que d’habitude pour travailler différemment. » 

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

J. C. 

 

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