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Après une blessure à l’épaule nécessitant une opération et plus de deux années d’absence au sein de l’équipe de France (se dernière apparition sous le bonnet tricolore remonte aux championnats du monde de Budapest en 2017, ndlr), Anna Santamans, 26 ans, a renoué avec le collectif national lors des derniers championnats d’Europe de Glasgow en petit bassin avant de prolonger le plaisir lors des championnats de France d’Angers en petit bassin.

Qu’est-ce que ça fait d’être redevenue une nageuse de haut niveau ?

Très plaisir (sourire)… Pas de douleur et pas d’appréhension. J’ai juste envie de nager et d’aller vite. Quand je sprint, ça me plaît.

Comment as-tu vécu ta semaine écossaise ?

A titre individuel, j’aurais aimé nager plus vite, mais j’ai su accélérer quand il le fallait, c’est-à-dire avec le relais 4x50 m nage libre (médaille d’or égalité avec l’armada néerlandaise). Je suis fière d’avoir répondu présent à ce moment. C’était ma première équipe de France depuis mon arrêt pour blessure et je reprends sur un titre européen (elle sourit)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

C’est ce qu’on appelle un retour réussi.

Je suis hyper heureuse. D’autant que je n’avais pas nagé avec les Bleus depuis les Mondiaux de Budapest en 2017. Je commençais à trouver le temps long (sourire)

Et la Marseillaise ?

(Elle sourit) J’en ai profité à fond ! Et puis avec les copines, c’est encore plus fort. A Marseille, je m’entraîne avec Mélanie (Henique) au quotidien. Nous ne sommes que deux dans le « sous-groupe » 50 mètres, cette année, alors forcément on s’entraide, on se soutien quand on est dans le dur. On essaie vraiment de se tirer vers le haut. Ça fait toujours plaisir de voir que le travail paie.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Que t’inspire la prestation majeure de Mélanie aux Euro de Glasgow (quatre médailles, dont deux titres, ndlr) ?

Nous n’avons pas eu le même parcours, mais revenir après des blessures et des moments difficiles, ça rajoute une grosse dose de fierté. Elle peut être sincèrement fière de ce qu’elle a réalisé en Ecosse. Je vais essayer de m’en inspirer pour revenir au meilleur niveau national du 50 m nage libre.

Il reste moins de cinq mois avant les championnats de France de Chartres (12-19 avril 2020), où se disputeront les sélections olympiques. Est-ce que ce sera suffisant pour valider ton ticket pour Tokyo ?

Je vais tout faire pour ! C’est vrai qu’en ce moment, le 50 m nage libre est très dense en France, mais c’est aussi ce que j’aime dans ce sport. Je vise la perfection. Elle plutôt rare dans notre sport, mais je tends vraiment à l’excellence.

Recueilli à Angers par A. C.

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