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Vainqueur du 400 m nage libre des championnats de France d’Angers en petit bassin à l’issue d’un duel avec Jordan Pothain qui aura tenu en haleine toute la piscine Jean Bouin (3’40’’30 contre 3’40’’78), David Aubry, médaillé de bronze du 800 m nage libre des Mondiaux de Gwangju, l’été dernier, puis de bronze sur le 1 500 m nage libre des Euro de Glasgow en petit bassin, la semaine passée, a confirmé qu’il était bel et bien le nouveau cador du demi-fond tricolore. Demain (vendredi 13 décembre), le nageur de Philippe Lucas s’attaquera au 800 m nage libre, l’une de ses épreuves fétiches, avec de grandes ambitions et l’envie de confirmer son statut.

Que retiens-tu de cette finale ?

La course a été difficile ! J’ai eu mal aux bras et aux jambes dans les dernières longueurs et puis l’ultime virage n’a pas été simple à négocier. Je ne passe pas sous les 3’40, mais c’est quand même mon deuxième meilleur chrono. Avec un peu de fraîcheur, je sais que je peux nager plus vite.

Le duel avec Jordan Pothain s’est, en tout cas, révélé passionnant à suivre.

C’était une belle course ! Je suis content d’avoir nagé avec Jordan. C’est un vrai spécialiste des virages (sourire)

Comment as-tu abordé cette finale ?

Le but du jeu, c’était de partir vite. J’ai voulu changer un peu de stratégie. Le temps est correct (3’40’’30), mais vraiment, je le répète, je peux nager plus vite. J’ai de grandes ambitions. Maintenant, il faut récupérer et passer à autre chose.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Qu’entends-tu exactement par de « grandes ambitions » ?

Signer mes meilleurs temps. Pour le reste vous verrez demain si j’ai atteint mes objectifs (la série rapide du 800 m nage libre est programmée demain, vendredi 13 décembre, à 18 heures, ndlr). En tout cas, je suis là pour performer…

Devant un public semble-t-il acquis à ta cause.

C’est toujours génial de nager devant le public français. Ça fait chaud au cœur de voir autant de monde dans les gradins. Ça prouve que la natation française est en train de revenir très fort.

La semaine dernière, aux Euro de Glasgow, tu as remporté le bronze du 1 500 m nage libre. As-tu le sentiment d’avoir franchi un cap depuis les championnats du monde de Gwangju ?

Ce 1 500 m nage libre n’a pas été simple à gérer. Je suis arrivé en Ecosse en manque de fraîcheur. Je l’ai payé, mais ce n’est pas grave, je continue de grandir, de mûrir et d’emmagasiner de l’expérience. Et puis, au final, il y a le bronze continental (sourire)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Deux médailles internationales en 2019, c’est idéal pour lancer l’année 2020 qui se conclura par les Jeux olympiques de Tokyo.

Ça prouve que je suis fort et que j’ai progressé. Je ne me fais pas de souci pour la suite. Je sais que je peux être encore plus fort. Je suis totalement focalisé sur les Jeux.

Gardes-tu un œil sur l’eau libre ?

Oui, bien évidemment ! Avec Philippe (Lucas, son entraîneur à Montpellier) on travaille beaucoup pour que je sois en mesure d’enchaîner les épreuves de natation course puis le 10 km à Tokyo.

As-tu le sentiment d’être davantage observé ?

Je vois bien que les choses ont un peu changé, mais je le vis bien. J’aime ça car c’est la preuve que le travail paie et qu’en se donnant à fond on obtient des résultats.

Recueilli à Angers par A. C.

 

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