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Franck Esposito, entraîneur du CN Antibes, dresse le bilan de l’édition 2016 du FFN Golden Tour Camille-Muffat. Entretien.

Franck, quel bilan dresses-tu des trois étapes du FFN Golden Tour Camille-Muffat qui s’est achevé ce week-end à Marseille ?

Je trouve que cela permet de finir chaque cycle de travail sur une compétition. A mon sens, la deuxième étape du circuit à Amiens (début février) mériterait d’arriver un peu plus tard. Reste qu’en termes de confrontation et d’expérience, c’est une compétition très intéressante. Sur les deux premières étapes, je pense que les entraîneurs et les nageurs valident le travail foncier alors que sur la dernière (à Marseille), ils se concentrent davantage sur le bien-être et le plaisir. Il s’agit alors d’engranger un maximum de confiance dans la perspective des championnats de France (Montpellier, 29 mars-3 avril, ndlr).

Est-ce que l’approche est la même pour les jeunes nageurs et les athlètes plus expérimentés ?

Pour les jeunes, l’intérêt c’est de se confronter aux meilleurs français tout en découvrant le niveau international. A titre personnel, je suis favorable à la présence de nageurs étrangers. Ils contribuent à la progression de la natation française. Jusqu’à présent, on nageait beaucoup entre nous. Au final, on sait comment évoluent les uns et les autres, ça manque de surprise. Il est toujours important de se confronter aux meilleurs mondiaux.

Est-ce aussi une forme de reconnaissance pour la natation tricolore ?

Si les nageurs étrangers viennent nous affronter chez nous c’est évidemment parce que notre natation enregistre de bons résultats sur la scène mondiale. Alors oui, c’est une belle reconnaissance ! A l’instar d’ailleurs de la retransmission des meetings sur beIN SPORTS. Ça plaît au public et c’est une incontestable valeur ajoutée.

Recueilli à Marseille par A. C.

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