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Atteint d’une mononucléose une semaine avant les championnats d’Europe de Londres, Jordan Pothain a tenu à défendre sa place dans la capitale londonienne. Une étape enrichissante pour le jeune nageur et son entraîneur Guy La Rocca qui compte désormais aborder le dernier cycle de préparation olympique en toute sérénité.

A quel niveau de préparation se situe Jordan à 65 jours du début des Jeux Olympiques ?

On est dans une phase de transition. On sort des championnats d’Europe où il a été bien fatigué suite à sa mononucléose. On avait deux semaines un peu plus « light » ensuite et on va réattaquer le dernier cycle qui nous conduira jusqu’aux Jeux Olympiques dès la semaine prochaine.

Les championnats d’Europe de Londres ont-ils été enrichissants ?

On ressort tout le temps enrichi d’une grande compétition internationale. A chaque fois, on essaie de tirer le positif. C’était frustrant de le voir malade à Londres parce qu’il n’a pas pu donner sa pleine mesure mais même dans la fatigue et dans la douleur Jordan reste un grand compétiteur et tente de tirer le meilleur de lui-même.

Sa mononucléose a-t-elle modifié votre feuille de route ?

Nous n’avons absolument rien modifié. Nous avions prévu une période de récupération de cinq jours avant les championnats d’Europe et sa mononucléose s’est déclarée à ce moment-là. Nous avons tenu à être présents à Londres pour ne pas engendrer de frustration. Depuis le départ, les deux semaines qui suivaient cette échéance devaient être plus légères donc c’est bien tombé finalement.

Abordes-t-on les Jeux Olympiques différemment d’une autre compétition ?

On essaie d’aborder toutes les compétitions de la même manière, du simple meeting, aux championnats de France qualificatifs pour les Jeux Olympiques, ou les compétitions internationales de l’été. Les Jeux Olympiques, c’est une compétition à part, mais nous sommes déterminés et Jordan sait ce qu’il doit réaliser. Il va donc aborder cette compétition comme toutes les autres. En donnant le meilleur de sa valeur.

Tu as participé aux Jeux Paralympiques en 2012. Partages-tu ton expérience avec Jordan ?

Je lui ai parlé du fonctionnement des Jeux Olympiques, de l’ambiance du village, des mesures de sécurité. J’ai vécu ça en 2012 à Londres avec le staff de l’équipe de France paralympique (il entraînait David Smétanine, triple médaillé à Londres, ndlr). C’est une expérience très enrichissante parce que la première fois qu’on arrive aux Jeux, on a toujours peur que notre athlète soit davantage spectateur de l’événement. Le fait de connaître cela me permet de mettre en garde Jordan dès maintenant afin qu’il aborde la compétition dans les meilleures dispositions.

Recueilli à Marseille par J. C.

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