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Champion de France du 200 m nage libre à l’issue d’une finale particulièrement engagée (1’46’’84), Hadrien Salvan a validé les minimas pour les championnats du monde de Budapest (18 juin-3 juillet) et les Euro de Rome (11-21 août). Qualifié aux Jeux olympiques de Tokyo au sein du relais 4x200 m nage libre, l'été dernier, le nageur de Michel Chrétien à l’INSEP disputera ses premiers Mondiaux et Euro cet été. Un passage obligé sur la route des Jeux de Paris en 2024.

Que retiens-tu de cette finale ?

Que ce fut plus difficile qu’en séries (1’46’’76). J’ai vu mes adversaires revenir progressivement et cela m’a crispé. Du coup, ma nage est devenue moins propre et j’ai mis plus d’énergie sans aller forcément plus vite. Je finis à l’énergie et à la hargne.

A quoi as-tu pensé en touchant le mur ?

J’ai d’abord entendu les copains crier et, franchement, ça fait un bien fou (sourire)… Surtout qu’on a eu une journée magique avec les nageurs de l’INSEP avec deux qualifiées sur le 100 m dos féminin (Emma Terebo et Mary-Ambre Moluh), un autre sur le 100 m dos masculin (Yohann Ndoye Brouard) et Maxime (Grousset), hier, sur 50 m papillon. Globalement, c’est une très belle soirée (sourire)

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

A quoi tient cette dynamique ?

Déjà, nous avons de très bons entraîneurs (Michel Chrétien et Mathias Mercadal), mais aussi un excellent cadre d’entraînement. L’INSEP, pour moi, c’est ce qui se fait de mieux en France. Et puis, le groupe est incroyable ! Nous sommes jeunes, mais Max (Grousset) et Yohann (Ndoye Brouard) possèdent déjà une belle expérience internationale. C’est inspirant ! Ça donne envie de les imiter. Ils nous tirent vers le haut.

Que retiens-tu de ton expérience olympique de l’année dernière ?

Sur le plan psychologique, les JO m’ont aidé à franchir un cap. Malgré tout, ça n’a pas été simple. Je n’ai pas performé comme je l’aurais espéré, mais cela reste une expérience extrêmement enrichissante.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quelles seront tes ambitions aux Mondiaux de Budapest et aux Euro de Rome ?

L’idée, c’est de répéter ce que j’ai réalisé à Limoges et de franchir le plus de tour possible pour me confronter aux meilleurs. De toute façon, c’est la seule façon de progresser. Il faut répéter et répéter encore les performances de haut niveau jusqu’à ce qu'elles deviennent automatiques !

Comment gérer l’enchaînement entre ces deux rendez-vous internationaux ?

Honnêtement, je n’en sais rien ! Déjà, je n’ai jamais disputé des Mondiaux et des Euro seniors alors les deux d’un coup en un seul été, ça s’annonce copieux (sourire)…  Mais ce sera deux compétitions extraordinaires à vivre. La motivation sera là, ça ne fait aucun doute !

Recueilli à Limoges par Adrien Cadot

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