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Miss Ile de France 2017 et deuxième dauphine du concours Miss France 2018, Lison Di Martino est également licencié à la Fédération Française de Natation depuis son plus jeune âge. Issue d’une famille de cinq enfants, tous nageurs, la jeune femme de 19 ans est une véritable passionnée. Mais depuis l’élection de Miss France en décembre dernier, Lison est moins présente au bord des bassins et se consacre à sa nouvelle activité, à l’opposé de son passée de sportive. Nous l’avons rencontré dans sa piscine du Nautil à Pontault-Combault.

Quand as-tu débuté la natation ?

J’ai commencé à nager à l’âge de 5 ans au club de Fontenay-Trésigny. J’avais fait les bébés nageurs également avant. Nos parents nous ont tous mis dans l’eau très tôt puisque nous sommes cinq et nous sommes tous nageurs. Je suis arrivée à Pontault à 7 ans où j’ai intégré le groupe Avenirs et j’y ai disputé ma première compétition. Ensuite, j’ai intégré la section sport-études au collège.

Quelles étaient tes spécialités ?

Au collège, je nageais le 800 m mais aussi le 200 et 400 m 4 nages. Au lycée, je m’entraînais beaucoup moins donc je suis devenue une sprinteuse et en compétition j’étais engagée sur 50 m nage libre et 50 m papillon.

Continues-tu à nager depuis l’élection de Miss France ?

Aujourd’hui, j’ai d’autres portes qui se sont ouvertes à moi et j’ai d’autres projets, mais je ne quitterai jamais les bassins pour autant. Quand je ne viens pas, ça me manque. J’aimerais vraiment pouvoir venir deux à trois fois par semaine, mais entre mes études et les sollicitations liées à Miss France, ce n’est pas évident.

Lison Di Martino lors de l'élection de Miss France, le 16 décembre 2017 à Chateauroux. (Photo: TF1)

L’esprit de compétition et les valeurs du sport t’ont-ils permis d’aborder plus sereinement l’élection de Miss France ?

Ça reste une compétition et les valeurs de la natation et du haut niveau m’ont été bénéfiques. À Châteauroux on avait deux semaines de répétition, dix heures par jour perchées sur des talons de 12 cm. Pas mal de filles ont craqué, mais quand tu es capable de réaliser des séries très compliquées à l’entraînement, tu connais ce dépassement de soi. Je savais qu’il ne fallait pas pleurer ni montrer que j’étais faible. On est scrutés pendant un mois et demi et c’est très important d’être toujours à la hauteur. Mentalement, j’étais prête.

Pourquoi avoir décidé de te présenter à un concours de Miss ?

Contrairement à ce que réponde beaucoup de candidates, pour moi ce n’était pas un rêve de petite fille. Loin de là. J’ai toujours été la sportive, un peu garçon manqué. Mais quand j’ai vu les affiches dans ma ville proposant d’envoyer sa candidature, j’ai tout de suite saisi cette opportunité. J’avais besoin de vivre une aventure totalement différente qui allait me permettre de prendre confiance en moi. Sans en parler à personne, j’ai envoyé mon dossier et trois semaines plus tard, j’avais une réponse positive.

La natation et le concours Miss France semblent être deux univers totalement opposés. Est-ce cette dualité qui te plait ?

Le sport et la féminité semblent opposé mais j’aime bien ce contraste. J’ai été surprise de voir l’engouement qu’il y a eu au niveau de ma famille et de mon entourage. J’avais peur qu’ils se moquent de moi en se demandant pour qui je me prenais mais en fait, ça a réuni tout le monde. Dans mon portrait le soir de l’élection, j’ai beaucoup insisté sur le fait qu’on pouvait être sportive tout en conservant une part de féminité.

Tu es actuellement en deuxième année de STAPS. Sais-tu déjà ce que tu souhaites faire plus tard ?

Je ne sais pas exactement, mais je souhaite rester dans le milieu du sport. À la base, j’avais envie de devenir coach sportive mais avec Miss France, des opportunités se présentent et je ne ferme aucune porte. Cette année, je me consacre entièrement à ma vie de Miss et aux différentes sollicitations et je verrais où tout cela me mène.

Recueilli à Pontault-Combault par J. C. 

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