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Auréolée d’un titre continental avec le relais 4x100 m nage libre la veille (vendredi 3 août), Béryl Gastaldello a retrouvé le bassin de compétition des Euro de Glasgow avec le même allant. Cinquième temps des demi-finales du 50 m dos, la plus américaine des nageuses tricolores a même trouvé le moyen de rafraîchir le record de France en claquant un convaincant 27’’86 qu’elle entend maintenant améliorer en finale, demain (dimanche 5 août).

Visiblement, tu n’as pas besoin des relayeuses du 4x100 m nage libre pour claquer des chronos et performer sur la scène européenne.

Ça part du fait que mentalement j’ai beaucoup travaillé sur moi-même tout au long de ces derniers mois. Je vois que ça m’aide beaucoup car je n’ai plus peur. J’ai tellement souffert que désormais une course, même si je la finis debout, ça ne m’inquiète pas. Pour autant, je dois emmagasiner de la confiance car je pense que je vaux mieux que ça !

Malgré tout, tu bats le record de France. Ça n’a rien d’anodin.

Ça fait plaisir, mais vu la touche que j’ai faite, je peux faire mieux.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Que viseras-tu en finale ?

Du plaisir, améliorer ma meilleure performance personnelle et pourquoi pas une médaille. De toute façon ce qui doit arriver arrivera, alors à quoi bon… En plus, j’ai déjà un titre (sourire)… Le reste, c’est du bonus !

As-tu réalisé depuis votre victoire ?

Non, pas encore… Surement que je m’en rendrais compte que dans deux ou trois ans, comme je suis toujours en retard (sourire)... Plus sérieusement, c’est difficile de prendre conscience de ce que l’on a réalisé hier soir (vendredi 3 août). Ce qui est certain, en revanche, c’est que j’étais épuisée après la finale du relais. Ce midi (samedi 4 août), j’ai d’ailleurs fait deux heures de sieste. Je sentais bien que mon corps avait fourni un énorme effort.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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