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Il s’en est fallu de moins d’une seconde pour que Joris Bouchaut dispute la première finale internationale de sa carrière. Mais en prenant la neuvième place des séries du 1 500 m nage libre (15’07’’41), le Français se contente de signer son record personnel, gage qu’il faudra compter avec lui dans les années à venir.

Neuvième, est-ce frustrant ?

C’est vrai que c’est un peu difficile, mais en même temps, un 1 500 m nage libre est toujours difficile à nager, surtout sur la scène européenne. Malgré tout, je retiens que j’ai bien maîtrisé mon sujet. Et puis, je signe mon meilleur temps alors je dirais que sans être pleinement satisfait, ma performance est correcte !

Qu’es-tu venu chercher aux championnats d’Europe de Londres ?

Après avoir fait des championnats de France mitigés (Montpellier, 29 mars-3 avril), je voulais me réconforter avec un bon 1 500 m nage libre aux Euro de Londres. Alors oui, je rate de peu la finale et tout n’est pas parfait dans ma course, mais il me reste le 800 m nage libre sur lequel j’aurais une belle carte à jouer.

D’autant que la période n’est pas forcément propice à de « grandes » performances.

Disputer un 1 500 mètres sans être au top de sa forme, ce n’est jamais évident, mais je me suis battu avec les armes dont je disposais.

N’y avait-il toutefois pas moyen de faire mieux ?

C’est sûr que des championnats d’Europe l’année des Jeux sont forcément un peu différents, mais je me suis d’abord aligné sur cette compétition pour me confronter à l’élite européenne. L’idée, c’était de voir le niveau international et de tenter de m’y frayer un chemin en m’appliquant à nager comme je sais le faire !

Recueilli à Londres par A. C.

 

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