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Sixième de la finale du tremplin à 1 m (365,60 points), Jules Bouyer était frustré d’avoir commis quelques erreurs en début de concours qui l’ont empêché de se mêler à la lutte pour le podium.

Que ressens-tu à l’issue de cette finale du 1 m ?

Il y a un petit peu de frustration parce que mes départs sont très bons sur mes trois premiers plongeons mais je commets des erreurs sur la fin et ça me coûte quelques points. Je prends rapidement du retard et même si je me suis bien rattrapé sur les trois plongeons suivants, ça n’a pas suffit. Je suis quand même fier de ce que j’ai accompli pour ma première finale européenne chez les séniors. C’est de bon augure pour la suite et c’est une bonne expérience pour ne pas renouveler ce genre d’erreurs.

Étais-tu stressé avant la finale ?

Il y avait un peu de pression mais c’est un bon apprentissage pour moi, pour la suite de ma carrière. Ma saison est globalement très réussi même si j’aurais adoré décrocher une médaille aujourd’hui sur le 1 m.

À ton âge et pour ta première finale européenne chez les séniors, ressentir cette frustration prouve que tu es capable de monter sur des podiums.

J’ai envie de monter sur ces podiums dont je rêve depuis tout petit. Je sais que j’en suis capable. Il y a encore beaucoup de travail mais petit à petit je vais y arriver.

T’attendais-tu à ce que cette finale soit si relevée ?

Je savais que ça se jouerait à ce niveau-là. J’ai déjà réalisé 386 points par le passé (le total du médaillé de bronze). Je savais que pour monter sur le podium il faudrait réaliser un concours sans faute. C’est ce qu’on recherche au quotidien. J’espère que la prochaine fois j’y serais.

Comment vas-tu aborder le 3 m dans deux jours ?

Il y a un peu de fatigue parce que la saison a été longue. J’essaie de rester fort mentalement. Le 3 m c’est ma discipline préférée et mon dernier concours de l’année. Je vais essayer de prendre un maximum de plaisir. Je me sens confiant. Je vais arriver sans pression et les résultats suivront si je m’amuse.

Recueilli à Rome par Jonathan Cohen

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