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En difficulté en début de course, Marc-Antoine Olivier a ensuite réalisé une magnifique remontée. En lice pour la troisième place jusqu’à la fin, le Français a finalement échoué au pied du podium. Une course très difficile pour l’élève de Philippe Lucas qui a souffert physiquement et qui n’a jamais vraiment réussi à poser sa nage.

Tu as vécu une première partie de course compliquée avant de remonter en bonne position. Comment cela s’est passé ?

C’était une course très difficile à l’image du 5 km d’hier. J’avais pour objectif de partir vite pour voir si ça allait mieux en nageant tout seul et si je trouvais ma nage. J’arrive à 1000 m en étant vraiment dans le dur, sans avoir trouvé ma nage. Ensuite je recule et je me retrouve à la fin du pack. Mais je n’ai pas lâché et j’ai réussi à remonter au fur et à mesure. Ça m’a fait du bien à la tête de trouver les ressources pour prendre cette quatrième place. Même si je suis vraiment dégoûté parce que je suis derrière Ferry Weertman en troisième position et je me retrouve à la cinquième place d’un seul coup à cause d’un autre nageur qui m’a tiré le pied. Mais visiblement ça n’a pas posé de problème au juge arbitre.

Comment t’es-tu remobilisé suite à la journée d’hier ?

Je remercie tout mon staff et mes parents, parce que c’était une journée très difficile hier et si j’ai réussi cette course-là aujourd’hui c’est grâce à eux. Et je remercie aussi Philippe (Lucas, son entraîneur), parce que grâce à lui, on sait que même en étant au fond du trou on peut revenir avec ce qu’on produit à l’entraînement.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Pensais-tu être capable de remonter comme ça lorsque tu étais en queue de course ?

Je suis vraiment étonné, je ne m’y attendais pas du tout. Avec les combinaisons, je n’arrive pas à trouver ma nage et je suis tout le temps en recherche de mes sensations. Ça m’épuise parce que dans la tête c’est très difficile. C’est la course la plus difficile que j’ai disputée jusqu’à présent.

Est-ce frustrant de voir que tu étais finalement capable de jouer une place sur le podium ?

Non, ce n’est que du positif parce que je sais que ça me servira plus tard, même quand les conditions seront différentes. Si un jour ce cas de figure ce produit en tissu classique, je sais que je serais capable de revenir également.

En fin de course, tu étais à côté de David (Aubry). Est-ce que ça t’a aidé ?

Je n’étais pas du tout lucide à la fin je n’en pouvais plus. Pour moi, tous les bonnets se ressemblaient. Le but était d’essayer de grappiller le plus de places possible.

Recueilli à Glasgow par J. C. 

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