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Du vendredi 10 au dimanche 12 mars, le stade nautique Maurice Thorez de Montreuil a accueilli la septième édition de l'Open Make Up For Ever de natation synchronisée. Une réussite à bien des égards. 

Un succès organisationnel

Pour cette septième édition, l’Open Make Up For Ever a servi de lancement aux FINA World Séries, un circuit de sept meetings mis en place par la Fédération internationale et qui a pour objectif de professionnaliser davantage la natation synchronisée. Et la compétition francilienne ne pourra en aucun cas souffrir de la comparaison avec les autres meetings internationaux tant elle fut une réussite. Des tribunes pleines à craquer, une ambiance festive et chaleureuse, des applaudissements nourris et des encouragements pour toutes les naïades engagées. Une satisfaction pour Marie Annequin, capitaine de l’équipe de France. « Ce public est très porteur et si nous pouvions l’emmener avec nous à Budapest, nous le ferions avec plaisir ! » Même la soliste ukrainienne Anna Voloshyna, qui a remporté les solos libres et les solos techniques, n’a pas caché son bohneur à l’issue de cette compétition. « J’adore la France et j’aime beaucoup l'Open Make Up For Ever. L’organisation est toujours excellente et ça permet de lancer la saison de la meilleure des manières. »

Des Françaises en vue

Avec le retrait des bassins des duettistes olympiques Laura Augé et Margaux Chrétien, mais aussi d’autres membres de l’équipe, les Françaises affichaient un visage rajeuni cette année à Montreuil. Deux nageuses de 24 ans (Iphinoë Davvetas et Marie Annequin) et le reste de l’équipe âgé de 15 à 18 ans. Certaines disputaient même leur première compétition de cette envergure avec les séniors. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette équipe de France est particulièrement prometteuse. Troisièmes du ballet combiné, les Bleues ont également pris la quatrième place des équipes libres derrière le Japon, l’Ukraine et la Chine. Que des cadors de la discipline. « Il me semble que le potentiel affiché par l’équipe depuis l’année dernière doit permettre aux filles d’être plus ambitieuses » confirme la jeune retraitée Margaux Chrétien. « Ce n’est qu’une histoire de déclic. Une fois ce cap franchit, les choses vont s’enchaîner d’elles-mêmes et elles progresseront dans la hiérarchie internationale. » Sans oublier la très belle cinquième place de la jeune soliste Eve Planeix, qui a fêté ses 16 ans en fin d’année dernière.

Le duo se dessine

Cette compétition était également l’occasion d’observer les nouveaux duos tricolores, de les mettre en confrontation afin de désigner celui qui représentera la France lors des prochains Mondiaux de Budapest (14-30 juillet). Et le choix s’annonce particulièrement cornélien puisque, en épreuve libre comme en technique, les duos engagés ont été très proches au classement. Marie Annequin et Solène Lusseau ont ainsi pris la sixième place des qualifications des duos libres le premier jour, devant les sœurs jumelles Charlotte et Laura Tremble (9ème). Le lendemain, ce sont elles qui ont pris le meilleur lors des duos techniques (8ème) sur Solène Lusseau et Estel-Anaïs Hubaud. En finale des duos libres, Estel-Anaïs Hubaud a remplacé Marie Annequin et a décroché la sixième place aux côtés de Solène Lusseau. Peu importe les deux nageuses désignées, le duo français, après la huitième place olympique, a encore de beaux jours devant lui.

J. C.

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