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Après une saison 2019-2020 marquée par une interruption liée à une opération à l’oreille (décembre 2019), puis deux mois de confinement (17 mars-11 mai), Damien Joly a retrouvé l’entraînement au printemps dernier, puis la compétition cet été, en Italie, avant de renouer avec les championnats de France à Jablines ce week-end. L’occasion de lancer sa saison olympique, la seconde donc, et de se projeter dès à présent sur les championnats de France de Saint-Raphaël (10-13 décembre) qui ouvriront la première phase de qualification pour les Jeux de Tokyo.

Que retiens-tu de cette première sortie de la saison ?

L’année dernière a été très difficile ! Entre l’opération à l’oreille en décembre 2019 et les deux mois de confinement, j’ai vraiment souffert pour retrouver mon niveau de performance. Je peux le dire aujourd’hui, ça a été une période très compliquée à gérer…

Jusqu’à ce que tu reprennes la compétition cet été, en Italie.

J’ai repris la compétition au meeting des Sept Collines à Rome avant d’enchaîner avec les championnats d’Italie d’eau libre (août 2020). Je me doutais que les résultats ne seraient pas au rendez-vous, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. Le plus important, c’était surtout de renouer avec les sensations. Après, j’ai coupé une petite semaine avant de reprendre début septembre. Depuis, je me sens vraiment bien ! Ce sont des sensations que je n’avais pas ressenties depuis quasiment un an.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Le fait d’avoir coupé pendant le confinement t’a-t-il permis de te régénérer ?

J’avais déjà pas mal coupé après mon opération de l’oreille. Ensuite, je suis revenu, puis le 17 mars 2020, tout s’est arrêté… Alors non, je dirais que ça ne m’a pas aidé à me régénérer. Non, vraiment, ça a été dur de se remettre dedans, de retrouver le rythme de l’entraînement et surtout d’enchaîner... Ça a sans doute été l’année la plus difficile de ma carrière, tant mentalement que physiquement. Maintenant, c’est derrière moi ! Je me sens vraiment beaucoup mieux. A présent, j’espère que les piscines ne vont pas fermer à nouveau et que les compétitions vont complétement reprendre…

Oui, comme tout le monde…

C’est sûr que ce n’est simple pour personne ! A titre personnel, j’ai besoin de travailler dans la sérénité, d’enchaîner un maximum pour espérer claquer un 14’’55 aux championnats de France de Saint-Raphaël (10-13 décembre) et me qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Tout en sachant que l’émulation sur les épreuves de demi-fond est impressionnante.

Oui, mais c’est porteur ! L’eau libre et le demi-fond sont en train d’atteindre un haut niveau de performance, mais bon, si je veux aller aux Jeux, il n’y a pas de secret, je dois me confronter aux meilleurs.

Si tu ambitionnes de performer en bassin, pourquoi prendre aux championnats de France d’eau libre de Jablines ?

L’eau libre aide énormément sur le bassin. Des 10 km, j’en ai fait trois dans ma vie et à chaque fois, c’est un combat ! En eau libre, tu repousses constamment tes limites. Sans compter qu’il y a une solidarité énorme. Tout le monde se tire vers le haut !

Recueilli à Jablines par Adrien Cadot

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