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Neuvième temps des séries du 400 m 4 nages (4’42’’92), Lara Grangeon n’était pour autant pas abattue de ne pas intégrer la finale de sa course de prédilection. A un peu plus de deux mois des Jeux Olympiques de Rio, la Néo-Calédonienne était d’abord venue chercher des sensations individuelles et collectives.

Lara, quel était ton objectif au départ du 400 m 4 nages ?

L’objectif, c’était d’entrer en finale, mais je sais aussi que c’est une période de travail intense. Malgré tout, j’ai donné le maximum ! Le chrono n’est pas « terrible » (elle sourit), mais l’objectif ce sera d’être en forme au mois d’août. Les Euro ne sont qu’une compétition de travail, je m’y alignais avec l’idée de prendre des informations qui m’aideront à progresser dans les prochaines semaines.

Concrètement, qu’est-ce que tu es venue chercher à Londres ?

Le but, c’est vraiment de se surpasser sans tenir compte de la fatigue accumulée ces dernières semaines. Physiquement, ce n’est pas simple à gérer, alors il faut puiser dans son mental pour finir.

Et quand le chrono n’est pas au rendez-vous comme ce matin, est-ce qu’il est aisé de ne pas s’inquiéter outre mesure ?

Je ne sais pas si c’est facile, mais avec l’expérience on finit par savoir qu’une saison est faite de haut et de bas, de moments où on est bien et d’autres où l’on est plus fatiguée…

Vas-tu disputer d’autres courses dans ces championnats d’Europe ?

Non, je ne faisais qu’un passage éclair (sourire)… Mais, encore une fois, l’important est ailleurs. Je suis venue pour prendre des informations et voir mes coéquipiers de l’équipe de France. C’est important d’entretenir la cohésion de groupe, de cultiver cette émulation.

Recueilli à Londres par A. C.

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