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Malmenés lors du match aller où ils ont compté jusqu’à cinq buts de retard, les Marseillais sont revenus en fin de rencontre sur Sport Management Vérone pour « mourir » à deux longueurs des Italiens (9-11) et conserver un espoir de qualification. Romain Marion-Vernoux et Thomas Vernoux, les deux benjamins de l’équipe phocéenne, en sont en tout cas convaincus et pensent que le Cercle peut entrer dans l’histoire en devenant le premier club français à disputer une finale de coupe d’Europe.

Romain MARION-VERNOUX

« Avec le score de l’aller, on a encore toutes nos chances. Surtout si on perd moins de balles et si on leur offre par conséquent moins de contre-attaques où ils ont montré qu’ils étaient très efficaces. De notre côté, il nous faudra insister sur les compartiments de jeu où on a été bons. En défenses placée, mais aussi en attaque où on est parvenus à provoquer beaucoup d’exclusions (ndlr : 14 sifflées contre les Italiens, 11 contre les Marseillais) ».

Thomas VERNOUX

« Comme à l’aller, il faudra qu’on se dise que c’est un match comme les autres. Pour éviter de se mettre la pression, tout en étant concentrés sur ce qu’on a à faire. Une chose est sûre : on n’a rien à perdre. C’est eux qui sont les favoris. Par contre, il faut qu’on se donne à fond pour ne pas qu’on soit déçu à la fin du match de ce qu’on a fait ou qu’on ait des regrets ».

Le Cercle qualifié si…

Pour se qualifier pour la finale de l’Eurocup, Marseille devra s’imposer avec plus de deux buts d’écart. Si le Cercle l’emporte de deux buts, les deux équipes se départageront aux tirs au buts. Sera qualifiée, celle qui aura inscrit le plus de buts dans une série de cinq tirs au but. S’il y encore égalité à l’issue de cette première séance, l’équipe qui ratera un tir au but alors que l’autre le réussit sera éliminée. Dans l’autre demi-finale entre deux clubs hongrois, avantage à Ferencvaros qui a battu Miskolci 13-9 à l’aller.

J.-P. C.

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