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Deux jours après avoir décroché l’or du 400 m 4 nages aux championnats du monde de natation à Budapest (18-25 juin), Léon Marchand, 20 ans, a poinçonné son ticket pour une seconde finale mondiale en prenant la quatrième place des demi-finales du 200 m papillon en 1’54’’32 (nouveau record de France). Une marque qui appartenait depuis le 18 avril 2002 à Franck Esposito (1’54’’62) que le fils de Xavier Marchand considère comme « le dieu du papillon ». Un passage de relais comme un symbole pour celui qui n’en finit plus de révéler l’étendue de son immense potentiel.

Finale demain (mardi 21 juin) et record de France. C’est ce qui s’appelle une soirée réussie, non ?

Oui, ce record me fait super plaisir ! D’abord parce qu’il s’agit de mon meilleur temps personnel, mais surtout parce que c’est un record que je chasse depuis des années et que je n’arrivais jusqu’alors pas à rafraîchir. Et puis, c’était la marque de Franck (Esposito). Un mec que j’adore.

Un nageur emblématique de l’équipe de France qui nageait à l’époque de ton père Xavier.

Oui, clairement ! Ils sont de la même époque. Pour moi, Esposito, c’est le dieu du papillon. Il a inspiré tellement d’athlètes. C’est dingue ! Je suis vraiment super content d’avoir claqué ce chrono.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment vas-tu aborder l’enchaînement de demain (mardi 21 juin) avec séries et demi-finale du 200 m 4 nages et cette fameuse finale du 200 m papillon. Cela ne fait-il pas trop ?

Franchement, je me sens bien. Ce soir, en demi-finale, j’avais de l’énergie. J’ai le sentiment d’avoir bien récupéré de ma soirée de samedi (18 juin). Après une bonne nuit de sommeil, je vais m’atteler aux séries du 200 m 4 nages, puis la finale du 200 m papillon et les demies du 200 m 4 nages. Dans cet ordre (sourire)

Est-ce que tu appréhendes cette journée ?

Non, pas vraiment parce que je m’entraîne tous les jours pour ça. Après, je sais pertinemment que ce sera difficile.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Qu’ambitionneras-tu sur 200 m papillon ?

Je ne sais pas trop… Je me dis qu’en 1’54 je ne devrais pas être trop loin du podium. Il faudra sans doute nager un peu plus vite, notamment dans le premier cinquante, mais je vais en parler avec Bob (Bowman).

L’expérience des championnats américains NCAA que tu as découvert cette année va-t-elle t’aider pour aborder cet enchaînement ?

Oui, même si le niveau sera nettement plus élevé demain en finale. Mais bon, c’est vrai que la NCAA est très intense. Avec deux à trois courses par jour, on a de quoi emmagasiner de l’expérience.

A Budapest, Adrien Cadot

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