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Du 5 au 10 avril 2022, l’Aquapolis de Limoges accueille les championnats de France de natation. Une échéance qui doit permettre aux nageurs tricolores de décrocher leur qualification pour les championnats du monde de Budapest (18 juin - 3 juillet) et les Euro de Rome (11-21 août).

Créer l’ossature des JO de Paris 2024

Une saison post-olympique est toujours particulière. Entre la décompression physique et mentale qui suit souvent les JO et la temporalité inédite qui place deux éditions olympiques en trois ans, les nageurs tricolores espèrent prendre des repères à Limoges. Pour la première fois dans la même saison, ceux qui rempliront les critères de sélection disputeront des Mondiaux et des Euro. De quoi leur donner envie de retrouver leur meilleur niveau dès cette saison pour entamer les deux dernières saisons avant Paris avec le maximum de confiance. Pour Julien Issoulié, le directeur technique national de la FFN, ces championnats de France doivent permettre d’identifier les forces en présence à deux ans des JO de Paris. « Nous avons de jeunes athlètes que l’on va devoir accompagner le plus efficacement possible. Ces championnats vont permettre de commencer à dessiner le chemin que chaque nageur souhaite emprunter. Il y a ceux qui ont déjà participé aux JO à Tokyo et qui auront à coeur de prouver qu’ils continuent à progresser et les jeunes derrière qui poussent pour intégrer cette équipe de France. »

Julien Issoulié. Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Des cadres prêts à en découdre

« Je ne m’attendais pas spécialement à des choses exceptionnelles en arrivant ici mais je me sens bien dans l’eau depuis janvier et ça me donne envie de performer. » S’il a décidé de changer de structure d’entraînement en 2022 et qu’il sait qu’il vit actuellement une saison de transition, Florent Manaudou ne manque pas d’ambition en abordant ces championnats de France. « Je veux m’amuser, prendre un maximum de repères. En venant à Antibes, je voulais travailler dans la quiétude et la bonne humeur et c’est le cas. Quand je suis dans une bonne énergie il se passe souvent des bonnes choses dans l’eau. » Engagé sur 50 m papillon et 50 m nage libre, Manaudou prendra également le départ du 50 m brasse, une première depuis 7 ans.

KMSP/Stéphane Kempinaire

Charlotte Bonnet a également changé de structure d’entrainement cette saison. Si elle a enchaîné de nombreuses courses lors de ses premières sorties en compétition, l’objectif est cette fois différent. « Il y a un enjeu différent à Limoges. Je vais me concentrer sur mes courses de prédilection pour espérer me qualifier pour les Mondiaux et les Euro. L’affûtage m’a fait du bien et j’espère être performante cette semaine. »

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Sixième du 100 m papillon aux JO de Tokyo, Marie Wattel a eu quelques difficultés à repartir du bon pied en début de saison. « Mentalement, ce n’était pas facile en fin d’année 2021. J’ai enchaîné beaucoup de compétitions et je n’ai pas pris énormément de plaisir. J’ai eu besoin de souffler et de lâcher prise. Je ne suis pas encore à 100% mais je commence à bien récupérer. J’ai bien travaillé ces derniers temps, j’ai effectué pas mal de changements techniques et j’ai hâte de voir ce que ça peut donner ici. »

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

En 2021, Maxime Grousset a connu une saison magnifique ponctuée d’une quatrième place sur 100 m nage libre à Tokyo. Ce qui ne l’a pas empêché de redémarrer pied au plancher cette nouvelle année. « L’année de la confirmation n’est pas forcément plus difficile à aborder. Mon statut a un peu changé, mais je continue à rester concentré à l’entraînement et à poursuivre le travail avec Michel pour progresser encore. Ça n’a pas été évident parce que j’ai eu la grippe en mars mais ça va de mieux en mieux. L’énergie et le sourire sont de retour et j’espère m’approcher de mes meilleurs temps cette semaine pour décrocher ma qualification aux Mondiaux et aux Euro. »

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

À Limoges, J. C.

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