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Quatrième du 5 km des championnats d’Europe de Rome après une belle lutte avec Marc-Antoine Olivier, Logan Fontaine était forcément frustré de manquer le podium pour si peu mais est satisfait de voir que le travail effectué cette année lui permis de tenir le rythme imposé par les meilleurs nageurs d’eau libre tout au long d’une course.

Quelle était ta stratégie sur ce 5 km ?

Ces derniers temps je me sentais vraiment très bien et je voulais voir ce que ça donnait si je prenais la tête de la course. J’arrive à prendre un peu d’avance mais pas de quoi faire une grande différence et j’ai donc ensuite décidé de me replacer dans le groupe.

Tu as d’ailleurs tenu le rythme toute la course.

J’arrive à tenir le rythme sans trop de difficultés. Je me connais bien et je savais que je n’avais pas besoin d’utiliser les jambes pendant la course. J’ai un peu plus de difficultés à accélérer pour passer devant à la fin, mais le travail effectué cette année porte ses fruits.

Malgré tout avec Marc-Antoine vous n’avez jamais réussi à remonter sur les Italiens.

Les Italiens sont très forts pour réaliser des courses en équipe. Paltrinieri a réussi à mener la course tout seul sans trop de problème. J’ai essayé de remonter sur lui pour l’embêter, mais à chaque fois Acerenza me bloquait bien. Ensuite Marc-Antoine est passé devant moi et je me suis replacé à l’arrière du groupe. J’ai accéléré et à la fin il ne me manque pas grand chose pour décrocher une médaille.

Comment t’es tu senti dans cette mer agitée ?

J’attendais que la mer soit agitée pour faire une différence mais finalement il n’y avait qu’une très légère houle. J’aurais aimé que ce soit un peu plus mouvementé.

Comment s’est déroulée cette semaine avec le report des épreuves ?

Ça a été compliqué, même si j’ai réalisé une bonne préparation pour ces championnats d’Europe. J’étais sorti frustré des Mondiaux de Budapest et j’avais envie d’aller plus loin. Malheureusement ce 5 km ne m’a pas permis d’évacuer ma frustration. J’espère que ce sera le cas sur le 10 km demain (21 août). On était dans l’incertitude avec les conditions météos. On a réussi à se canaliser pour répondre présent malgré tout.

Qu’avez-vous fait pendant deux jours ?

On s’est adapté et on a décidé de remonter un tout petit peu le volume à l’entraînement pour ne pas perdre tous les bénéfices du travail de fond réalisé cette année. Je me sens bien et on verra demain sur le 10 km et le relais.

Recueilli à Rome par Jonathan Cohen

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