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Après sa troisième place hier sur 5 km, Marc-Antoine Olivier a remporté la médaille d’argent  ce dimanche 21 août sur le 10 km. Dans les eaux agitées d’Ostie, le Tricolore s’est rassuré après une année de transition où il a changé de pays, d’entraîneur et de méthode de travail. Il est désormais prêt à se lancer pleinement dans l’aventure olympique.

Comment as-tu vécu ce 10 km ?

C’était une très grosse course. On a vu a quoi ressemblait vraiment l’eau libre avec beaucoup de vagues, de la stratégie, des échappées. Je pensais qu’on avait rattrapé le Hongrois, qui avait pris rapidement la tête, dans le deuxième tour et en fait on le retrouve dans le dernier tour. Ça fait plaisir de revoir des courses comme celle-là. Avec Wellbrock et Romanchuk on avait tendance à voir d’autres types de 10 km. J’ai pris beaucoup de plaisir à disputer cette course.

Pour toi, véritable spécialiste de l’eau libre, c’est un bonheur de retrouver ces conditions.

Je me suis vraiment régalé toute la course. Je manque d’entrainement et je suis très content du résultat aujourd’hui. J’aurais bien voulu décrocher le titre mais Acerenza était le plus fort et je tiens à le féliciter.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans cette course ?

Il y avait beaucoup de vagues et des stratégies de placement dans le groupe. C’était important d’économiser un maximum son énergie.

KMSP/Stéphane Kempinaire

Savais-tu que Paltrinieri était décroché dans le sprint final ?

Je l’ai entendu dire à un ravitaillement qu’il ne se sentait pas très bien. Il a réalisé une très grosse saison et il prouve juste qu’il est humain. Il a encore réalisé de très beaux championnats et il faudra faire attention à lui jusqu’aux Jeux de Paris.

En début de saison, si on t’avais dit que tu remportais deux médailles ici, tu aurais signé tout de suite.

Oui j’aurais signé même si j’aurais voulu des titres. Ça fait du bien à la tête et ça va me donner de la confiance pour repartir sur des bonnes bases l’année prochaine. C’est vraiment bien de décrocher ces médailles parce que ce n’était pas prévu. Au départ, je ne voulais même pas y participer. Mon entraineur, Fabrizio (Antonelli) m’a convaincu d’y participer et de tenter ma chance.

Que retiens-tu de ta saison ?

J’ai vécu une année de transition en changeant de pays, d’entraîneur, de méthode de travail. Après les JO j’étais vraiment déçu et en dépression jusqu’au mois de décembre. Ça a été très difficile d’en sortir et je remercie ma famille et mes partenaires d’entrainement. Je suis fier de conclure ma saison avec ces deux médailles.

Recueilli à Rome par Jonathan Cohen

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