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Médaillées de bronze du 4x100 m nage libre (3’35’’92) dans le sillage des Pays-Bas et de l’Angleterre, les Bleues ont fait montre d’une belle solidarité à l’heure de remettre leur titre continental en jeu ! Il y a quasiment trois ans, à Glasgow, les Tricolores s’étaient hissées sur le toit de l’Europe. Cette année, sans préparation spécifique et en l’absence de Beryl Gastaldello (restée s'entraîner aux Etats-Unis), les Françaises Marie Wattel (qui avait disputé la demi-finale du 100 m papillon quelques minutes avant), Charlotte Bonnet, Anouchka Martin et Assia Touati ont accroché le podium tout en emmagasinant de la confiance dans la perspective des Jeux olympiques de Tokyo. Retour sur la première finale tricolore des Euro hongrois avec la première relayeuse, Marie Wattel.

Finale sur 100 m papillon et médaille de bronze avec le relais 4x100 m nage libre, on peut dire que tes championnats d'Europe commencent fort !

(Elle sourit) Oui, c’est une bonne première journée. Il y a encore des choses à apprendre, notamment cet enchaînement 100 m papillon et 100 m crawl qui peut être encore mieux. Je suis légèrement déçue de ma performance sur le 100 m nage libre, il faut que je fasse mieux, que j’apprenne à gérer l’enchaînement. Je suis un peu déçue de ma performance individuelle, mais je suis très fière de l’équipe, on ne s’est pas démontées, on s’est battues jusqu’au bout et c’est de très bon augure pour Tokyo.

Tu parles de l’enchaînement entre le 100 m papillon et le relais 4x100 m nage libre : comment l’as-tu géré justement ?

Vingt-cinq minutes entre les deux courses, ça passe extrêmement vite sachant qu’on doit arriver dix minutes avant en chambre d’appel. J’ai le temps de faire 300 m pour récupérer, de me faire un peu masser, mais c’est très rapide. Il faut réussir à se reconcentrer très rapidement. J’aborde les deux courses différemment. Le 100 m papillon, je suis très décontractée, très souple, très relâchée et c’est totalement à l’opposé de la façon dont j’aborde le 100 m nage libre : très explosive, très intense, très rythmée. Pour l’instant, j’ai encore du mal à switcher et changer de mode. Il faut vraiment que je l’apprenne. C’est à travailler, mais je suis confiante. 

(Franck Faugère/L’Equipe)

La médaille de bronze du relais n’en demeure pas moins prometteuse dans la perspective des Jeux de Tokyo.

On a fait un bel effort collectif alors que nous ne sommes pas à notre meilleur niveau. Ce n’était pas l’objectif non plus. A Tokyo, on aura une belle carte à jouer. Pourquoi ne pas rêver et aller chercher un podium. Je pense que c’est possible. Avec de l’affûtage, avec Béryl (Gastaldello) qui peut nous ajouter de la vitesse, j’y crois vraiment à ce relais !

A Budapest, Adrien Cadot

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