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Battu sur le 100 m nage libre des championnats d'Europe par le trio infernal Popovici-Milak-Miressi – record du monde à la clef pour le premier nommé –, le vice-champion du monde, finalement quatrième en 47''78, est partagé entre déception et lucidité.

Maxime, comment as-tu vécu cette finale, qui a débouché sur un record du monde ?

J'ai tenté, j'ai joué, je suis parti. Je voulais être en tête. Après, je ne tiens pas. Dommage. Je craque sur la fin de course, vraiment très dure. Ils ont été plus forts que moi, les trois devant. Et c'est tant pis.

As-tu espéré, en partant vite, mettre la pression sur tes concurrents ?

Je le pensais, oui. Ils sont restés sur leur course. Très bien joué de leur part.

Vice-champion du monde, quatrième des championnats d'Europe : qu'est-ce que cela t'inspire ?

Ça dépend de beaucoup de choses. Ici, Milak est en forme, Popovici est en forme, Miressi est en forme... Les trois de devant sont meilleurs aujourd'hui. Je ne peux peut-être pas faire beaucoup mieux. Peut-être une troisième place quand même. C'est un peu frustrant mais c'est comme ça.

Que t'inspire Popovici, le recordman du monde du soir (46''86) ?

Respect à lui, rien de plus à dire ! C'est un très grand nageur. Il bat le record aujourd'hui. Bravo !

Qu'as-tu envie de travailler en voyant cette course ?

Mon deuxième 50 m, toujours. J'en ai construit un bon mais, pour gagner aux Jeux, il va en falloir un (il insiste) très bon. Partir aussi vite que là, voire plus vite, et revenir très, très fort. Plein de choses se mettent en place. Je suis quand même content de ce que j'ai pu produire même si je craque sur la fin. C'est dommage. Je suis déçu, bien sûr, car je me mets à l'eau pour gagner. Ne pas être sur le podium, a fortiori, est très décevant. Mais c'est comme ça, c'est le sport. Il reste un 50 m, les relais, rien n'est terminé mais aujourd'hui, il faut que j'avale ma défaite.

À Rome, David Lortholary

Photos KMSP/Stéphane Kempinaire

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