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Quatorzième des demi-finales du 50 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest (25’’08 contre 24’’89 en série), Mélanie Henique a manqué de fraîcheur pour se glisser en finale continentale. Loin d’accuser le coup, la sprinteuse marseillaise demeure focalisée sur son objectif olympique.

Quelle impression te laisse cette demi-finale ?

J’ai le sentiment d’avoir pris un meilleur départ que ce matin, en série, mais ça n’a pas tenu sur la distance. Je suis fatiguée, c’est tout ! On travaille beaucoup à l’entraînement et ça se ressent dans l’eau. Ces championnats d’Europe, je ne les ai spécialement préparés, donc ça passe ou ça casse à chaque épreuve. C’est dommage parce que j’avais le niveau pour passer en finale. C’est comme ça, c’est le sport. C’est parfois ingrat (sourire)

As-tu pu malgré tout tirer des enseignements de ces deux 50 m nage libre (série et demi-finale, lundi 17 mai) ?

J’ai pris des repères dans l’eau, mais aussi sur l’adversité, sur toutes les filles qui sont engagées et que je pourrais retrouver dans quelques semaines à Tokyo. Il reste encore du travail et puis ce n’est pas fini. Il me reste le 50 m papillon. Je me sens plus à l’aise dans cette course. Voilà on va essayer d’aller s’amuser et voir ce que ça peut donner. J’espère que ce ne sera pas trop catastrophique (sourire)...

(Franck Faugère/L’Equipe)

Quelles ambitions nourris-tu sur le 50 m papillon ?

Je vais essayer de m’amuser sur cette fin de semaine avant de reprendre la préparation des Jeux. Il ne faut évidemment pas se tromper d’objectif. Pour moi, il n’y a que Tokyo ! Je me suis qualifiée depuis décembre (championnats de France de Saint-Raphaël, ndlr). Depuis, je ne fais que travailler et progresser. Quand tout sera aligné le jour J, ça ira, j’en suis certaine ! C’est sûr que c’est toujours un peu frustrant de ne pas être à son meilleur niveau, mais il faut être patient.

N’as-tu malgré tout pas senti d’évolution entre ton 50 m nage libre de ce matin et celui de ce soir ?

C’est difficile à dire… Disons que techniquement, je me sentais mieux ce soir (lundi 17 mai). J’étais plus réveillée, davantage dedans. Mais il me manque du peps, le truc qui fait qu’on est prêt. Mais bon, encore une fois, je ne me suis pas affûtée pour ces Euro. J’ai fait une séance de musculation de « ouf » vendredi dernier (14 mai) et de gros entraînements toute la semaine dernière. Il n’y a pas de miracle, j’ai besoin de repos. Pour l’instant, ce n’est pas dans le programme. Je fais entièrement confiance à mon coach (Julien Jacquier). C’est comme ça, c’est le chemin pour performer aux Jeux.

(Franck Faugère/L’Equipe)

Comment vont s’organiser les deux mois et demi qui te séparent des Jeux de Tokyo ?

C’est le début de cinq semaines de travail intense. Nous allons enchaîner sur les meetings de Monaco et de Canet-en-Roussillon, puis les championnats de France à Chartres (15-20 juin). Après ça, on sera arrivé à la fin d’un cycle de travail et de répétition des courses. On ne va faire que monter en puissance jusqu’à Tokyo.

A Budapest, Adrien Cadot

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