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« Seulement » sixième du 100 m dos (56’’41) après un départ raté, le néo-marseillais Oleg Garasymovytch, 19 ans, poursuit son apprentissage du haut niveau animé par le rêve et la fierté de reprendre le flambeau de ses illustres aînés au sein de l’équipe de France.

Oleg, on t’a senti en retrait dans cette finale, presque « en décalage ». Que s’est-il passé ?

Le repose-pied est tombé dès que j’ai pris le départ. C’est la première fois que ça m’arrive et à la maison en plus, devant mon public. Je me suis un peu affolé sur les premiers mètres, j’ai essayé de revenir, de forcer, mais j’étais trop loin. Je ne tire pas vraiment d’enseignements de cette épreuve. C’est dommage.

Il est malgré tout préférable que cet incident se soit produit sur un « meeting de travail » comme le FFN Golden Tour-Camille Muffat que lors de championnats de France, par exemple ?

Oui, évidemment, mais ces meetings permettent aussi d’entériner le travail effectué, de mettre des choses en place, de peaufiner des détails, alors quand un grain de sable vient gripper la machine et que tu n’y peux rien, c’est assez frustrant.

Cela ne remet cependant rien en cause.

Non, mais j’aurais aimé tirer des enseignements de cette course, valider certaines choses. J’avais quand même conscience que je n’étais pas à 100% de ma forme. Actuellement, je suis sur un cycle de travail difficile et assez éprouvant. Il faut faire avec et tenter de performer malgré tout.

L’organisation des championnats de France, fin mai, perturbe-t-elle ta saison ?

C’est vrai que l’on n’a pas l’habitude de disputer des « France » fin mai. Malgré tout, il faut faire avec et puis ça me laisse un peu plus de temps pour prendre mes marques au Cercle des Nageurs de Marseille et m’habituer aux charges de travail.

Comment se passe ton adaptation ?

Pour le moment, tout va bien (sourire)… Les entraînements sont durs, je ne mesure pas encore les progrès sur le plan chronométrique, mais je sens que je suis progression.

Et comment vis-tu le fait d’incarner la relève de la natation tricolore ? Est-ce une source de pression ?

J’aime l’idée d’incarner la relève de la natation française. Ça ne met aucune pression supplémentaire. Au contraire, je dirais que c’est plutôt une source de motivation. J’essaie de me montrer à la hauteur des espoirs que le club a placé en moi.

Recueilli à Marseille par A. C.

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