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Troisième de la finale du 100 m nage libre (48’’24) derrière le Britannique Duncan (48’’23) et l’Italien Miressi (48’’01), Mehdy Metella s’estimait néanmoins satisfait de sa performance. Une médaille de bronze qui vient « récompenser » l’abnégation du sprinteur, confronté à de nombreux pépins physiques tout au long de la saison, mais qui ne résout en rien le manque de repères qui l’accompagne depuis quelques mois. Place maintenant au papillon qu’il aborde avec l’envie de se faire plaisir. Et avec Mehdy quand le plaisir est là, les résultats ne sont souvent pas très loin.

Quel regard portes-tu sur ta finale ?

Je n’en pense pas grand-chose sachant que je ne suis pas dans la forme de ma vie (sourire)… Je suis venu à Glasgow avec l’envie d’en découdre et de prendre de l’expérience, mais je savais que ça allait être difficile de performer à mon meilleur niveau. Il y a un mois, à l’Open de Chartres (début juillet), je n’étais vraiment pas bien. Là, ça va mieux, mais ce n’est pas encore ça !

N’est-ce pas malgré tout un peu frustrant ?

Quand tu passes 23’’68 au premier cinquante, il est difficile de prétendre à un titre continental. Ce n’est pas la médaille de ma vie, mais bon, il était important d’aller au bout de cette saison. Honnêtement, ce résultat ne m’intéresse pas trop (sourire)

Pourquoi ?

Parce que ce n’est pas maintenant que ça se joue ! Les Jeux de Tokyo sont dans deux ans, c’est à ce moment-là qu’il faudra répondre présent.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quelles seront tes ambitions sur les épreuves de papillon (il disputera encore les 50 et 100 m papillon au cours des championnats d’Europe de Glasgow, ndlr) ?

Bizarrement, je me sens mieux en papillon qu’en crawl. La saison dernière, c’était l’inverse, mais là, j’arrive à me faire plaisir. Quant aux ambitions, je ne sais pas. On verra comment répondra le corps. Ce sera du bonus !

Reste que tes chronos sur 100 m nage libre sont tout de même en progression depuis le début de la saison. A Glasgow, tu as enchaîné cinq 100 mètres. As-tu senti une amélioration ?

Non, pas vraiment… Je ne sens rien du tout, c’est vous dire mon manque de repères. En sortant de la finale, je n’étais même pas essoufflé. C’est comme s’il ne s’était rien passé.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Recueilli à Glasgow par A. C.

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