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Pour la première du solo libre messieurs en championnat d'Europe, le Marseillais a délivré une performance marquante et décroché le bronze. Il témoigne de ce moment d'ores et déjà gravé dans l'histoire de la natation française et internationale.

Quentin, que t'inspire cette première médaille continentale de l'histoire du solo libre messieurs ?

C'est simplement incroyable. Je ne réalise pas encore, d'autant que je suis aux côtés de nageurs que j'admire. Giorgio (Minisini, médaillé d'or) est l'une de mes idoles. Être à côté de lui sur le podium, c'est incroyable. Il mérite qu'on l'applaudisse, il est super fort. Sa façon de nager est incroyable, il arrive à transmettre des émotions et, techniquement, il est très fort, même comparé aux filles.

Comment s'est passée cette finale ?

Super bien, franchement ! J'ai bien senti l'eau, je me suis vraiment éclaté, j'ai profité du moment. Être aux championnats d'Europe est incroyable, mes premiers, et médaillé ! Julie (Fabre, l'entraîneur) est super fière de moi. Je me suis entraîné avec elle depuis un mois pour ces championnats, sinon je m'entraîne à Aix-en-Provence avec Myriam Lignot.

A Man in the Box”, pourquoi cette musique ?

C'est une musique que j'utilisais quand j'étais petit. J'avais déjà nagé un solo dessus. Je me suis dit que le refaire, ce serait vraiment utiliser la musique à bon escient. Je l'ai donc reprise pour montrer mon évolution par rapport à la fois où je l'avais nagée. Elle me tient vraiment à cœur, je l'aime beaucoup. J'arrive à la ressentir, à transmettre de l'émotion.

Quelle est ta particularité de nageur ?

J'arrive à transmettre de l'émotion, justement (il rit) ! Je suis très expressif au niveau des bras, un peu dans les jambes que les filles. Mon originalité est dans la chorégraphie.

Qu'as-tu envie de dire aux garçons en général ?

Qu'ils se disent, en me voyant, que c'est possible pour eux de pratiquer la nat' synchro, que ce n'est pas un sport de filles, que c'est totalement ouvert, que pour la suite plein doivent s'y mettre et continuer (il sourit).

Comment se présente, justement, la suite pour toi ?

La saison prochaine, je ne sais pas quelles compétitions il y aura. On verra bien !

À Rome, David Lortholary

Photos DeepBlueMedia

 

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