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En dépit de quelques « maladresses », l’entraîneur de l’équipe libre, Laure Obry, épaulée dans cette mission par Delphine Maréchal et Julie Fabre, était plutôt satisfaite de l’entrée en matière de ses ouailles. Au-delà d’un manque d’expérience sur la scène internationale et d’une jeunesse, dont aucune représentante de la délégation tricolore n’entend se cacher, les promesses entraperçues tout au long du printemps commencent à porter les fruits. De bon augure pour la finale de demain (samedi 4 août, 13h30).

Quel regard portez-vous sur la prestation des nageuses tricolores ?

Il y a du soulagement, comme toujours après une entrée en matière réussie, mais si les filles ont assuré et si elles ont atteint l’objectif que l’on s’était fixé de battre les Grecques, elles n’ont pas mis la manière. Demain, j’attends qu’elles soient plus rigoureuses. Elles ont bien débuté leur ballet, mais la fin a été moins convaincante.

A quoi tiennent ces « maladresses » ? A leur jeunesse peut-être ?

Oui, très clairement, car la nageuse qui commet une faute à la fin du ballet a un souci avec son pince-nez, donc elle se focalise dessus et sort progressivement de la chorégraphie. Ça s’explique, mais cela ne doit pas se produire.

(Deepbluemedia)

La configuration du bassin a-t-elle jouée sur la prestation des Tricolores ?

Le plafond est bas, c’est vrai, mais la proximité des juges n’est pas un souci. Les Françaises ont déjà évolué dans ce cas de figure. Ce qui est compliqué, en revanche, c’est la configuration de la compétition avec un bassin avec fond et un bassin d’échauffement dans lequel elles ont pied et dans lequel il est donc difficile de répéter certaines séquences.

La cinquième place demeure malgré tout satisfaisante.

Oui, évidemment ! Notre équipe libre est très forte. Les compétitions que l’on a disputées tout au long de la saison nous ont permis d’accumuler beaucoup de confiance et d’expérience. Sans cela, nous n’en serions pas là !

(Deepbluemedia)

Qu’est-ce qui manque désormais aux filles pour continuer de progresser ?

De la rigueur. Elles ne se rendent pas compte que tout à son importance et que ce l’on ait capable de réaliser une fois très bien il faut savoir le répéter. Or, pour le moment, elles ne savent pas le reproduire. N’oublions pas, par ailleurs, qu’à l’exception de Solène (Lusseau) et des sœurs Tremble (Laura et Charlotte), toutes les autres filles de l’équipe libre sont encore juniors. Certaines de nos adversaires sont nettement plus âgées et disposent d’un vécu international bien supérieur. Il faut se battre avec nos armes. La jeunesse n’est ni une excuse, ni une faiblesse. Les Bleues sont capables de réaliser de grandes choses. Il faut simplement qu’elles y croient.

Recueilli à Glasgow par A. C.

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