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Alors que les épreuves d’eau libre des championnats d’Europe de Glasgow débuteront demain (mercredi 8 août), le double champion d’Europe du 25 km Axel Reymond (sa course se tiendra le dimanche 12 août) a accepté de lever le voile sur les conditions « frisquettes » de course, ses ambitions écossaises et, à terme, le rendez-vous olympique de 2020. Rencontre.

La température du Loch Lomond s’annonce fraîche. Les nageurs longue distance devront donc nager en combinaison néoprène. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

Pour moi ça ne change rien ! Je suis aussi à l’aise avec la combinaison néoprène que celle en tissu. Compte-tenu de ma morphologie, le néoprène va me porter un peu plus, mais bon, je le répète, je ne me pose aucune question à ce sujet.

Que vises-tu à Glasgow : le triplé sur 25 km ?

On va dire que si j’arrive deuxième je serais déçu (sourire)

Axel Reymond à l'arrivée du 25 km des championnats du monde 2017 de Budapest (Deepbluemedia).

Dans quel état d’esprit es-tu ?

Je suis confiant ! La saison a été bonne et j’ai réalisé une bonne préparation. Le stage final à Font-Romeu s’est bien déroulé. J’ai nagé 430 km en quatre semaines.

Est-ce que ton statut de « favori » du 25 km change quelque chose dans ton approche de la compétition ?

Après chaque championnat, les compteurs sont remis à zéro. Maintenant, je suis à Glasgow pour être le meilleur.

As-tu préparé une tactique spécifique pour surprendre tes adversaires ?

J’essaie chaque année de changer de tactique. L’année dernière, aux Mondiaux de Budapest, ça avait été compliqué parce que je n’avais pas réussi à creuser d’écart. Toute la semaine, avec ma coache, on avait anticipé cette possibilité. Voilà pourquoi j’avais décidé de zigzaguer sur la dernière ligne droite.

(Deepbluemedia)

Les résultats historiques enregistrés l’an passé à Budapest (4 titres) par l’équipe de France vous mettent-ils une pression supplémentaire ?

Non, pas vraiment… Cela fait des années que l’on travaillait pour ça. En ce qui me concerne, remporter le titre mondial du 25 km était un rêve. Aujourd’hui, cela représente davantage une source de motivation qu’un frein ou une quelconque pression.

Où en es-tu de ton apprentissage du 10 km ?

A l’entraînement, nous essayons de faire de plus en plus de séances rapides car j’ai pris conscience qu’il me fallait plus de vitesse. J’ai disputé plusieurs 10 km cette année en coupe d’Europe et en coupe du monde et à chaque fois tout s’est bien passé. Cette année, aux championnats de France de Gravelines (début juin), j’ai raté la qualification de peu. On verra l’année prochaine.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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