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C’est un Théo Bussière détendu et souriant que nous avons rencontré en zone mixte à l’issue de sa série du 100 m brasse (25e chrono en 1’01’’85). Le brasseur marseillais, enchanté de découvrir la piscine des Jeux de 2012, n’en oubliait pourtant pas l’objectif suprême de sa saison : les Jeux de Rio !

Théo, que retiens-tu de ta première épreuve européenne ?

Le temps est correct. Je ne pensais pas pouvoir nager aussi vite le matin. C’est malheureusement insuffisant pour entrer en finale, mais ce n’est pas grave. Je retiens surtout qu’il s’agit d’une bonne entrée en matière. L’objectif, c’est d’être fort cet été à Rio. Ce n’était pas facile de se remettre dans le bain après les championnats de France de Montpellier (29 mars-3 avril), mais je suis malgré tout satisfait de ma performance !

As-tu ressenti un peu d’appréhension ?

Honnêtement non parce que l’objectif ce sont bel et bien les Jeux de Rio. A Londres, tous les nageurs sont dans des états de forme différents. Certains sont préparés, d’autres pas ! Moi, je me suis surtout concentré sur mes « petites armes » pour voir ce dont j’étais capable.

Et qu’as-tu éprouvé en découvrant la piscine des Jeux de 2012 ?

Elle est belle, vraiment magnifique ! Et quand on sait qu’il y avait beaucoup plus de gradins pour les Jeux de Londres, ça devait être très impressionnant !

En as-tu parlé avec tes aînés du CN Marseille ?

Ils en ont parlé, ça leur fait bizarre de revenir (il sourit)… Pour moi, comme pour les plus jeunes de l’équipe de France, c’est important de se servir de leur expérience pour aborder un événement de cette dimension.

Et que t’ont-ils dit ?

Que c’était un bassin rapide et qu’il avait accueilli les plus grandes stars de la planète natation.

A titre personnel, comment vis-tu l’accélération qu’a connue ta carrière depuis les championnats de France de Montpellier ?

Je me retrouve dans des endroits où je ne pensais pas forcément évoluer, notamment Londres et puis, bien sûr, Rio, cet été, mais je ne me prends pas la tête. Je fais mon chemin et on verra où tout cela me mène (sourire)

Recueilli à Londres par A. C.

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