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Une sixième place européenne, un total de 87,5 points et des sourires à ne plus savoir qu’en faire ! Il n’en fallait pas davantage pour satisfaire l’entraîneur de l’équipe libre, Laure Obry, ravie de voir ses jeunes ouailles résister à la pression générée par une belle prestation en préliminaires et prendre d’ores et déjà rendez-vous avec l’avenir. Qu’on se le dise, une équipe est née à Glasgow !

Laure, as-tu vu davantage de rigueur aujourd’hui ?

Oui, complètement (sourire)... Les filles sont bien rentrées dans leur finale et elles ont réalisé leur meilleur ballet. De toute façon, elles n’avaient pas le choix : il fallait qu’elles s’engagent à fond en veillant à ne pas reproduire les petites maladresses des préliminaires. Ça démontre aussi que l’échange est permanent et que les messages du staff passent très bien auprès des nageuses.

Quel a été ton rôle entre les préliminaires d’hier (vendredi 3 août) et la finale d’aujourd’hui (samedi 4 août) ?

En premier, il a fallu que j’analyse la performance des Bleues. Il ne s’agit pas de tout relever, mais de se focaliser sur les priorités. Hier, par exemple, j’ai concentré mon intervention sur les espaces parce que j’ai trouvé que les filles avaient nagé trop écartées. Dans un second temps, je passe des messages plus personnels. Hier, certaines filles ont commis des erreurs. J’ai donc pris le temps de leur parler pour bien cadrer les consignes. Il ne s’agit pas de pointer une nageuse en particulier, ce n’est pas du tout ma manière de fonctionner, mais il est important de se dire les choses.

(Deepbluemedia)

As-tu le sentiment que ce début de championnat a permis à l’équipe de France de marquer des points auprès des juges ?

Oui, très clairement ! On savait qu’on avait un ballet qui était fort, mais encore fallait-il que les filles répondent présent ! Au final, elles réalisent un excellent score avec 87,5 points. Il faudrait regarder dans les archives pour savoir depuis combien de temps nous n’avions pas signé pareille performance… De toute façon, c’est le meilleur score de l’année.

Les Françaises ont donc plutôt bien digéré la pression.

C’est un groupe animé par un fort esprit de compétition. Leur manque d’expérience leur fait encore commettre de petites erreurs, mais avec un groupe engagé jusqu’aux Jeux de 2024, ça laisse présager un beau futur.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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