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Troisième du 100 m nage libre en 49’’57 dans le sillage de Jérémy Stravius (48’’90) et Mehdy Metella (48’’42), Maxime Grousset a confirmé l’étendue d’un potentiel que l’on découvre échéance après échéance. Cet été, l’élève de Michel Chrétien disputera les championnats d’Europe de Glasgow au sein du relais 4x100 m nage libre, celui-là même dont il suivait les exploits il y a encore quelques années.

Que retiens-tu de cette finale ?

J’ai nagé différemment de ce matin. Je suis content de ma course. Tout était possible et j’ai su saisir ma chance pour prendre la troisième place sans craquer comme ce fut le cas pendant les séries. Il y a encore des choses à construire, mais je suis malgré tout assez serein pour la suite.

As-tu eu le sentiment de pouvoir « accrocher » Mehdy et Jérémy ?

Ce matin, en série, je suis passé en tête aux cinquante mètres, mais j’ai fait jouer ma fougue, après je l’ai payé immédiatement et j’ai craqué. Ce soir, ça allait mieux, même si c’est le même temps, mais je trouve que je m’y suis mieux pris. A poursuivre (sourire)

As-tu éprouvé un peu de pression avant de prendre le départ ?

Un petit peu et c’est normal parce que le relais était en jeu. Il était important de réitérer une belle performance pour montrer qu’on est capable de régularité.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Ça fait quoi d’intégrer le relais 4x100 m nage libre qui a fait l’histoire de la natation française ?

C’est un rêve de gosse, tout simplement ! Je ne pensais déjà pas évoluer un jour à ce niveau de performance, c’est simplement magique de progresser comme ça. J’espère que ça va continuer (sourire)

Le relais peut-il être une source progression ?

C’est toujours bien de se frotter au meilleur, de les fréquenter, de voir comment ils s’y prennent pour performer.

En tout cas, tu as de nouveau fait étalage de qualités que plus personne ne peut désormais ignorer.

Ça fait plaisir d’entendre ça (sourire)… Pour l’instant, je me vois surtout comme le petit jeune qui débarque et qui essaie de faire ses preuves. Malgré tout, j’ai bien conscience qu’il me reste encore beaucoup de choses à travailler.

Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël

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