Aller au contenu principal

Septièmes des préliminaires du duo technique, les sœurs Laura et Charlotte Tremble peuvent se targuer d’avoir signé une entrée XXL dans les championnats d’Europe de Glasgow. En effet, après avoir disputé l’épreuve de l’équipe libre avec leurs partenaires tricolores et signé une prestation convaincante conclue par une prometteuse cinquième place, les jumelles ont à peine eu le temps de souffler avant de remettre le couvert dans le duo technique. Autant dire que les natives de Compiègne étaient pour le moins entamées au moment de répondre à nos questions. Elles se sont néanmoins livrées sans détours sur leur prestation.

Vous devez être épuisées, non ?

Laura Tremble : Oui, on peut dire que ça a été une journée intense (sourire)

Charlotte Tremble : D’autant qu’entre l’équipe libre et le duo technique il n’y avait pas beaucoup de temps. On a récupéré un peu et grignoté des biscuits, mais nous n’avons pas vraiment eu le temps de manger.

En dépit de ces conditions pour le moins « extrêmes », que retenez-vous de votre prestation en duo ?

C. T. : On a réussi à mettre beaucoup d’énergie dans notre chorégraphie. C’est ce qu’on voulait. Rien que ça, c’est déjà une grande satisfaction.

L. T. : En sortant du bassin, nos entraîneurs nous ont dit que nous avions bien nagé. Il va falloir analyser dans le détail notre prestation, mais oui, on peut dire que c’est plutôt satisfaisant (sourire)...

(Deepbluemedia).

Outre la fatigue de l’équipe libre, dans quel état avez-vous abordé le duo technique ?

L. T. : Il y a toujours du stress. Nous sommes toutes les deux de nature assez stressée, mais c’est une tension positive qui nous permet de nous transcender. Je pense même qu’il est important qu’on soit dans cet état-là pour performer et donner tout ce qu’on a (sourire)

Le fait que tout se soit bien passé avec l’équipe libre (cinquième des préliminaires derrière l’Italie, mais devant la Grèce, ndlr) a-t-il joué au moment du duo ?

C. T. : Oui, bien sûr, c’est motivant ! On se dit que la compétition démarre bien. Et puis, les filles n’ont jamais cessé de nous encourager tout au long de notre prestation.

L. T. : L’énergie qui émane de ce groupe est incroyable. Nous sommes vraiment soudées et concentrées sur nos objectifs.

(Deepbluemedia).

A l’issue de l’épreuve d’équipe libre, Laure Obry a pointé la nécessité de travailler la rigueur. Elle a insisté sur l’importance de répéter des performances de haut niveau.

L. T. : C’est exactement ce qu’il faut que l’on travaille, aussi bien en duo que pour nos prestations collectives. Le haut niveau est à ce prix !

C. T. : Ce qui est intéressant, pour nous, c’est de voir que le travail réalisé avec l’équipe porte également ses fruits pour notre duo. Les deux sont intimement liés.

Pensez-vous aux Jeux Olympiques de Tokyo ?

C. T. : On est déjà à mi-olympiade. Les Jeux, c’est demain, alors oui, on y pense souvent, presque tous les jours (sourire)...

L. T. : Dans nos vestiaires à l’Insep, il y a des photos un peu partout, dont une qui doit nous motiver dans l’optique des Jeux de 2020. C’est vraiment quelque chose qui nous porte parce que les Jeux, c’est l’objectif suprême, un rendez-vous incontournable.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

Partager la page