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Championne de France du 100 m dos en cassant pour la première fois la barrière symbolique de la minute (59’’88), Analia Pigree a confirmé l’étendue de son immense potentiel que l’on découvre un peu plus à chaque compétition. Si elle n’a pas réussi à battre le record de France de Laure Manaudou, la Guyanaise apprend encore au plus haut niveau.

On a senti que c’était dur à la fin.

Le mur ne se rapprochait jamais (rires). Je me demandais quand est-ce qu’il allait arriver. C’était une super course, je suis contente d’être passée sous la minute, même s’il y a une petite déception de ne pas avoir battu le record de France de Laure Manaudou (59’’50).

Que t’a-t-il manqué ?

Je pense que je suis partie trop vite. J’ai voulu tout donner et je n’ai pas bien géré ma course. Mon premier 50 est beaucoup trop rapide et j’ai eu du mal à revenir.

Était-ce malgré tout la stratégie, comme aux Euro de Kazan ?

Aux championnats d’Europe à Kazan, je savais que je pouvais partir vite et tenir au retour. Là, c’était différent. Mon entraîneur m’avait dit de partir 29’’5 et je suis passée un peu plus vite et je ne l’ai pas trop écouté.

KMSP/Stéphane Kempinaire

Cela fait partie de l’apprentissage.

C’est une expérience. J’apprends tous les jours, même en compétition.

Comment as-tu géré cette journée ?

Ce matin, j’ai contrôlé. Avec mon entraîneur, c’est ce qu’on voulait faire, pour partir plus vite en finale, mais pas aussi vite (rires). Savoir que je peux gérer sur ces championnats de France, c’est un plus.

Tu vas disputer ta deuxième compétition internationale avec l’équipe de France A lors des Mondiaux d'Abu Dhabi. Comment vis-tu cela ?

C’est cool de faire partie du haut niveau. Monter sur un podium international à 20 ans, c’est quand même pas mal (sourires). Ça donne envie pour la suite de continuer sur cette voie.

Recueilli à Montpellier par J. C.

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