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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Antoine Herlem (22 ans) vient d’effectuer une entrée fracassante dans le grand bain européen. Pour sa première équipe de France A, le dossiste tricolore s’est qualifié pour la finale du 200 m dos des championnats d’Europe de Budapest grâce à deux performances majuscules. 

Que ressens-tu après cette qualification en finale ?

Je suis super heureux. Je ne m’attendais déjà pas à accéder aux demi-finales et ce soir je franchis un palier supplémentaire. Je réitère mon temps de ce matin (1’56’’42 le matin et 1’56’’63 le soir) et ce n’était pas gagné parce que je ne m’étais pas économisé. Je suis vraiment satisfait. 

On te sens surpris par tes performances. 

Ça m’étonne moi-même. Je ne m’attendais pas à être à ce niveau et performer au niveau européen. Il ne faut pas oublier que c’est ma première équipe de France. C’est une expérience incroyable avec une grande émulation, surtout sur ces épreuves de dos. 

As-tu ressenti un peu de pression en chambre d’appel avant cette demi-finale ? 

J’arrive sans pression. C’est avant tout un plaisir d’être ici. En début de saison, je n’envisageais pas de me qualifier pour les Euro hongrois, alors atteindre une finale encore moins. Je suis très content de côtoyer les meilleurs nageurs européens et d’intégrer ce gratin continental sur le 200 m dos. 

Quels seront les objectifs de cette finale ?

Je ne me fixe pas de limites. On verra demain. 

J. C.

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