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Quatorzième des demi-finales du 100 m nage libre en 48’’65, Mehdy Metella n’a pas réussi à suffisamment accélérer pour se frayer un chemin jusqu’en finale (il avait nagé 48’’71 en séries). Place maintenant au 100 m papillon qu’il disputera vendredi (26 juillet).

Tu n’as finalement pas réussi à accélérer comme tu l’espérais ce matin à l’issue des séries.

Non, pas du tout ! J’ai changé de nage pour évoluer plus en fréquence. Malheureusement, ça pioche dans les derniers dix mètres. Je n’ai aucun regret. Depuis que je suis arrivé en équipe de France, j’ai montré que j’étais présent l’été alors ne pas disputer une finale sur 100 mètres, ça va. Et puis, ce n’est pas ma dernière épreuve.

Quelles seront tes ambitions sur le 100 m papillon (vendredi 26 juillet) ?

Cette année, avec mon coach (Julien Jacquier), on a vu que le papillon répondait bien au niveau des chronos et visuellement. Le papillon, ça va passer, je pense. J’aurais plus de plaisir à le nager qu’à essayer de trouver des techniques comme en crawl.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Qui a décidé de changer de technique ?

C’est le coach, mais je l’avais ressenti aussi. C’est un peu bizarre parce que je fais moins de musculation que les années passées, mais j’ai plus de force. Je le ressens. Là, c’est réellement venu le jour du relais 4x100 m nage libre quand j’ai fait mon premier 100 mètres. J’avais beaucoup de force, mais on a vu qu’on avait travaillé en coups de bras et pas tellement au niveau du rythme des bras.

Ça ne te fait pas douter de t’arrêter en demi-finale du 100 libre ?

Non, c’est un mal pour un bien ! Si j’avais nagé 47’’ le matin et 48’’ l’après-midi, j’aurais douté. Mais là, je fais deux fois 48’’7. Ce n’est pas trop « dégueulasse » alors que j’ai retrouvé ma nage à un mois des championnats du monde. Le chrono n’est pas génial, mais je suis focalisé sur les Jeux Olympiques.

Recueilli à Gwangju par A. C.

Julien Jacquier (entraîneur de Mehdy Metella) : « Ce matin, il nageait avec trop de force et pas assez de tempo. Sachant qu’il n’était pas très bien, je lui ai proposé d’augmenter un peu le rythme. Ça n’a pas fonctionné. Il n’était pas juste. Il en a jeté dans tous les sens et n’a pas tenu. C’était une tentative de dernière minute, mais ça n’a pas marché. Je suis déçu, mais comme je sais qu’il n’était pas extrêmement fort, ça lui laisse une journée pour préparer le 100 m papillon. Peut-être qu’il manque un peu de travail sur la fin du mois de juin. En revanche, il a les armes techniques et l’expérience pour attaque le 100 papillon avec plein d’espoirs. J’espère que ça va lui faire nourrir des regrets qui nourriront des espoirs qui mèneront à l’année prochaine. »

Julien Jacquier (KMSP/Stéphane Kempinaire)

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