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Alors que la fatigue, nerveuse comme physique, commence à s'emparer de nombreux nageurs à Fukuoka, il s'agit de garder le cap et la tête à la performance à l'aube de la septième journée. Ce qui fut le cas, dans la matinée, de Marie Wattel. La nageuse du CN Marseille s'est qualifiée pour les demi-finales du 50m nage libre. Mélanie Henique, elle n'a pas passé le cap, mais aura une belle carte à jouer en finale du 50m papillon, dans la soirée. Le relais 4x100m nage libre mixte n'a également pas connu la réussite en manquant de peu la finale.

 

  • Marie Wattel, qualifiée en demi-finale du 50m nage libre avec le 14e temps (24"84)

« Je suis contente. L’objectif était vraiment de passer en demi-finale. Je crois que c’est peut-être l’un de mes meilleurs temps le matin, donc je suis contente d’avoir une opportunité de nager de nouveau ce soir et pouvoir me faire plaisir, faire la course face aux meilleures du monde, tout simplement. Je me suis vraiment bien employée ce matin pour être sûre que ça passe et je crois que ce n’est pas passé à grand-chose, donc c’est cool. Quand on se prend des claques, c’est dur de prendre du plaisir. Sur un 50m, où je sais que je ne suis pas encore prête pour viser une médaille ou même une finale, il va me falloir un peu plus de travail. J’essaye de me dire qu’il reste deux jours, deux jours de plaisir. Il y a un relais demain, j’ai envie de profiter avec les filles et me faire plaisir, tout simplement, parce que c’est une année où il n’y en a pas eu beaucoup. Il faut apprécier ce genre de moments. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • David Aubry, qualifié en finale du 1500m nage libre avec le 8e temps (14’54"29)

« C’est de la joie, du soulagement. C’est vraiment un bonheur de revenir, surtout que je me suis qualifié de justesse aux championnats de France et là, pareil, je me qualifie de justesse pour la finale. D’être dans les huit meilleurs mondiaux, c’est énorme, je ne pouvais pas rêver mieux. Je sais très bien que cette année allait être compliquée, que j’allais vivre des hauts et des bas et qu’il fallait que je bosse pour l’année prochaine, pour les Jeux. J’étais plutôt à l’aise sur le premier 500m, le deuxième 500m, je gère un peu et le troisième, j’avais un peu de mal. Je voyais l’Américain remonter à ma droite et l’Égyptien à ma gauche. Je savais qu’il fallait que je le joue au dernier 100m, parce que si je m’acharnais et que j’essayais de lui grapiller des centimètres, j’allais me tuer. Le dernier 100m, je l’ai joué à l’expérience comme aux championnats de France. J’ai attendu jusqu’au dernier moment. Sur le relais d’eau libre, je ne pouvais pas trop me jauger sur mes sensations car il n’y a pas de coulées, pas de virages. Là, première course et 14’54, c’est plutôt satisfaisant et je trouve que je suis plutôt à l’aise dans l’eau. Il me fallait cette course-là pour libérer mon potentiel. J’en attends beaucoup demain, je vais voir au bout du deuxième 1500m ce que je peux faire et on verra bien. Je ne me mets pas de pression, je sais que je dois travailler pour l’année prochaine. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Damien Joly 10e temps des séries du 1500m nage libre (14’56"31)

« C’est un temps correct, mais c’était plus dur que ce que je pensais quand même. Sur le 800m, j’étais largement plus facile en sensations. Ce matin, c’était un peu plus dur physiquement. Je ne vois pas trop les autres quand ils partent vite. Je suis à la bataille avec les deux gars, je les lâche et après je regarde un peu, je vois que je suis loin. Je me focus et j’essaye de faire une bonne deuxième partie de course. Sur les bras, je ne tourne pas assez donc je mets un peu trop de jambes et ça monte plus vite sur le cœur. J’ai fait du mieux que j’ai pu. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Relais 4x100m nage libre mixte, 10e mondial (3’27"62)

Max Berg : « C’était un peu compliqué, c’est la fin de la semaine. J’ai essayé de gérer différemment par rapport au premier relais, mais je pense qu’il y a encore des trucs à améliorer. Ce n’est pas trop mal, je suis quand même satisfait. »

Guillaume Guth : « Pour moi, c’est mieux que le premier jour, donc je suis content d’avoir pu mettre en place des choses différentes. Je suis content du relais, parce que pour la plupart, on a nagé le premier jour et derrière on a dû attendre six jours avant de re-nager. Il a fallu rester concentré, rester dedans et on nage, soit tous un peu mieux, soit à peu près pareil, donc franchement je suis content de nous. On s’est bien amusés en ayant une "team" 100% de relais, aucun de nous n’a nagé en individuel. Il a donc fallu gérer la pression, mais c’est cool que l’on puisse nager à ce niveau-là quand même. »

Assia Touati : « Je ne suis pas du tout satisfaite. Je ne fais pas ce que j’ai envie. Le temps n’est pas forcément bon et je vais voir avec le coach ce qui n’a pas forcément été. Pour ma part, je ne suis pas contente de mon temps et encore déçue de ne pas faire une finale et d’amener l’équipe sur une finale mondiale. »

Lison Nowaczyk : « Le temps, ça a été. Je pense que ça va. C’est sûr qu’on est un peu dégoutés de ne pas être en finale, c’était quand même l’objectif. Je pense quand même que l’on peut être fiers de nous, parce que cela fait quand même six jours qu’on n’a pas nagé, on est dans l’attente. On n’a rien à regretter, on a donné le meilleur et c’est le principal. »

 

A Fukuoka, Louis Delvinquière

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