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Un drame hitchcockien. Même lui n’aurait pu imaginer tel scénario. Dans un hall B du Marine Messe chauffé à blanc, la tension était palpable, jusqu’au bout. Mais il y a eu deux minutes fatales aux Bleus à cinq minutes de la fin avec trois buts encaissés. Aux alentours de 20h40, lorsque l’alarme signifiant la fin du match a sonné, c’est comme si la terre s’était arrêtée de tourner. Les Français ont perdu face aux Espagnols après avoir dominé tout au long de la rencontre. Une véritable « remontada ». De celles qui font mal. De celles qui vous restent en travers de la gorge. La mine déconfite, les Bleus ont quitté le bassin la tête haute tout de même. Si le dernier carré n’est pas là, le revers est prometteur. Car pour l’homme de cette partie, Hugo Fontani et ses 13 arrêts (65%), cette rencontre « c’est l’espoir ».

Que ressens-tu à l'issue de ce match ?
Je ressens énormément de déception. On a attaqué ce match pour le gagner comme à chaque fois. On a donné le maximum dans cette bataille. C'était très dur. Il y a beaucoup de frustration. 

Que vous a-t-il manqué pour vous imposer ? 
Il nous a manqué encore un peu d'expérience du très haut niveau. C'est notre troisième quart de finale et eux sont champions du monde en titre. C'est ce qui a fait pencher la balance en leur faveur. 

Que représente ce match dans votre chemin vers les JO de Paris ?
Il représente l'espoir parce que tenir tête de cette manière aux champions du monde en titre en quart de finale d'un mondial, ça n'a pas du arriver souvent pour une équipe de France. On sait pourquoi on travaille et on voit les résultats. On doit continuer comme ça et à Paris on les passera ces quarts.
Recueilli à Fukuoka par Louis Delvinquière (avec Jonathan Cohen)

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