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Quatrième de la finale du 200 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest en 1’56’’55, la Niçoise Charlotte Bonnet, championne d’Europe en titre en 2018 à Glasgow, n’a pas réussi à conserver sa couronne continentale. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir pris la course en main dès le début avant de céder dans les cinquante derniers mètres aux retours la Tchèque Barbora Seemanova (titrée en 1'56''27), l'Italienne Federica Pellegrini (1'56''29, argent) et la Britannique Freya Anderson (1'56''42).

Qu’est-ce qui domine à l’issue de cette finale du 200 m nage libre ?

J’ai l’impression d’être bien jusqu’aux 150 mètres et d’avoir super mal à la fin. Je suis très déçue ! Ça fait 2-3 ans que j’ai du mal à revenir. C’est difficile parce que je m’entraîne bien et ça ne répond pas comme je le veux en compétition. Je ne sais pas trop quoi vous dire…

(Franck Faugère/L’Equipe)

Les derniers 50 mètres ont, en effet, semblé très difficiles. N’es-tu pas partie un peu trop vite ?

Je suis partie vite parce mes concurrentes ont un bien meilleur retour que le mien. Mais j’ai vraiment souffert. Même là, en vous parlant, j’ai du mal à tenir debout. J’ai mal aux jambes. Il me manque du jus, mais bon, là, comme ça, je ne sais pas quoi vous dire…

On a le sentiment qu’en plus de la douleur physique se mêle une certaine impuissance.

Oui, c’est difficile à encaisser ! Mentalement, c’est dur de ne pas être récompensée de tout ce que j’investis depuis des années dans l’entraînement. J’ai sacrifié beaucoup de choses pour en être là et puis il y a beaucoup de gens qui sont derrière moi et qui me soutiennent. Je pense à eux aussi. Je suis déçue pour eux.

(Franck Faugère/L’Equipe)

Le doute est-il en train de s’insinuer dans ton esprit ?

Je ne sais pas ! C’est juste difficile de voir ce genre de chrono, la quatrième place… C’est tellement loin de ce que j’ai été capable de faire. Donc, oui, c’est dur !

A Budapest, Adrien Cadot

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