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Deuxième temps des séries du 200 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest (1’58’’33 dans le sillage de la Tchèque Barbara Seemanova, mais devant l’Italienne Federica Pellegrini), Charlotte Bonnet, championne d’Europe en titre, s’est idéalement positionné dans la perspective des demi-finales de l’après-midi (mercredi 19 mai).

Que retiens-tu de ton 200 m nage libre ?

Je voulais voir comment ça répondait. Je n’en rajoute pas trop et je relâche à la fin. Ça reste un 200 m le matin, donc ça fait toujours un peu mal aux jambes. Je sais que ça va débloquer quelque chose pour ce soir. 

Il y aura plus d’exigence en demi-finale ? 

Oui, évidemment ! Il faudra entrer en finale sans laisser trop de plumes. Je n’ai pas vraiment de chrono en tête. J’ai à cœur de gagner, ça ne sera pas la même course qu’à Glasgow (2018), c’est sûr ! Il y a l’Anglaise (Freya Anderson) et Federica (Pellegrini). Ce sera plus difficile. Si je veux gagner, il faudra nager vite !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Ce duel avec Federica Pellegrini est-il stimulant ?  

On est toujours l’une contre l’autre… On va plutôt dire qu’elle est toujours là (sourire)... Je suis contente qu’elle le fasse parce que ce sera la configuration des Jeux olympiques de Tokyo.

On t’a senti fluide dans l’eau, presque facile, non ?

Oui, je me sens vraiment bien sur la première partie de course. Mais bon, c’est sûr que ce n’est pas un 200 m à la bagarre. J’aurais davantage d’informations sur mon niveau et mon état de forme à l’issue des demi-finales.

Gardes-tu le contact avec Fabrice Pellerin (son entraîneur resté à Nice) ?

Je suis en lien avec Fabrice. On s’écrit souvent. Il me donne des échauffements, c’est important, je ne suis pas livrée à moi-même.

A Budapest, Adrien Cadot

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