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C’est sur le dixième chrono des demi-finales du 100 m nage libre des championnats du monde de Budapest (53’’77) que Charlotte Bonnet a mis un point final à sa saison post-olympique. Un rendez-vous mondial qui aura notamment vu la Niçoise de 22 ans prendre la huitième place du 200 m nage libre (1’56’’62).

Comment juges-tu ta demi-finale du 100 mètres ?

Je suis plutôt contente d’avoir réussi à me rapprocher du temps que j’avais signé aux championnats de France de Strasbourg (53’’65). J’aurais aimé faire un tout petit peu mieux, mais sur une demi-finale des championnats du monde, c’est toujours compliqué. Je suis quand même dixième mondiale, je manque de peu la finale, mais malgré tout, je suis satisfaite de ma performance.

D’autant que, comme tu le soulignes, tu as réussi à nager plus vite en demi-finale qu’en séries (dixièmes temps des séries en 54’’00, ndlr).

C’était le but : grappiller un peu de temps par rapport à ce matin. Je suis partie plus vite qu’en séries et j’aurais aimé faire un retour plus intéressant, mais les filles allaient vite et je me suis rapidement retrouvée dans les vagues.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Est-ce intimidant d’affronter pareille concurrence (il y avait la Canadienne Penny Oleksiak, la Danoise Pernille Blume, l’Asutralienne Bronte Campbell et la Néerlandaise Ranomi Kromowidjojo dans sa demi-finale, ndlr) ?

Ce n’est pas intimidant, mais c’est toujours perturbant de voir des nageuses partir vite et revenir encore plus vite dans le deuxième 50 mètres. Je ne suis pas toujours hermétique par rapport à ça. Je sens qu’il va falloir que je travaille sur ce point dans les trois années qui viennent.

De manière générale, le bilan de tes championnats du monde est tout de même convaincant.

Oui, il est positif ! J’étais venue à Budapest pour nager une finale et j’en repars avec une finale sur 200 m nage libre et une demi-finale sur 100 mètres avec une dixième place sur une épreuve sur laquelle j’ai encore beaucoup de points à améliorer.

Qu’est-ce qui t’attend à présent ?

Je vais commencer par prendre des vacances. L’année post-olympique est toujours difficile, donc je vais évacuer tout ça pour revenir motivée comme jamais en septembre afin de préparer les championnats d’Europe en petit bassin et ceux en grand bassin qui clôtureront la saison prochaine (Glasgow, août 2018, ndlr).

Recueilli à Budapest par A. C.

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