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Troisième du 200 m nage libre en 1’58’’97, la Niçoise Cloé Hache s’affirme au fil des saisons comme une valeur montante de la natation tricolore. Après les championnats d’Europe de Berlin l’an passé, elle devrait logiquement intégrer le relais 4x200 m nage libre qui s’alignera aux Mondiaux de Kazan, cet été.

Cloé, de quelle manière as-tu construit ta course ?

Le premier 100 mètres, je suis partie sur une bonne allure, mais sans mettre de fréquence. J’ai accéléré au troisième 50 mètres avant de tout donner dans le dernier 25 mètres. J’ai pris un coup de bambou (sourire)… A la fin, mes jambes ne répondaient plus, mais ce n’est pas grave, j’ai signé mon meilleur chrono et je suis troisième.

Pouvais-tu espérer davantage ?

Honnêtement, non ! Je ne peux pas encore battre Coralie (Balmy) ou Charlotte (Bonnet). Elles nagent en 1’57 et moi, je n’évolue pas encore à ce niveau de performance.

Il faudra attendre la validation de la direction technique nationale, mais tu devrais logiquement intégrer le relais 4x200 m nage libre des championnats du monde de Kazan.

J’espère que je vais pouvoir nager en Russie. D’autant qu’après avoir découvert le 4x200 m nage libre aux Euro de Berlin, j’ai très envie de revivre cette expérience.

Justement, est-ce que cette expérience t’a été bénéfique ?

C’est sûr que par rapport aux championnats de France, j’ai gagné en maturité ! Maintenant, il me manque encore des années d’entraînement, de l’expérience et pas mal de vécu…

Et comment réagis-tu quand on te présente comme l’une des figures de la nouvelle génération ?

Ce n’est pas vraiment une pression car on ne m’en parle pas encore beaucoup ! Mais c’est quelque-chose de plutôt flatteur. Qui ne rêverait pas d’incarner la relève de la natation française ?

Recueilli par A. C.

 

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