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Dans quelques jours, l’équipe de France de natation s’envolera pour Kazan (Russie) où se disputeront les championnats du monde. Après des mois d’entraînements, des milliers de longueurs de bassin, les athlètes tricolores vont se retrouver seuls face à la performance, seul face à un enjeu. Plus question alors de tergiverser, c’est le moment d’être solide, déterminé et positif. C’est le moment de savoir gérer la pression.

« Sur le plot de départ j’avais les jambes qui tremblaient. Quand le starter a dit : « A vos marques », j’ai vu ma jambe gauche bouger toute seule. Je me suis dis : « Là, c’est mal barré ! ». Ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait, mais pas à cette intensité », se souvient Alain Bernard lorsqu’il évoque sa finale olympique du 100 m en août 2008. « Les périodes précédents une compétition ne sont jamais évidentes à gérer », poursuit l’Antibois. « Il y a de la pression, de l’impatience, des doutes, tout cela est mêlé, vous êtes dans un drôle d’état. Mais j’aime de plus en plus ces moments là. Avec le temps, j’ai appris à me contrôler, à ne pas prendre les événements à l’envers. »

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